Comment lutter contre le mal des transports ?

Vous prenez votre véhicule, un bateau ou encore l’avion et vous en ressortez parfois comme après un tour de montagnes russes ? Pas de souci, des solutions existent.

KEVIN DUPONT. PHOTOS : Pexels. |

Enfin, vous partez en vacances ! Mais à peine dans la voiture, impossible de fixer la carte pour trouver votre chemin. Céphalées, nausées et fatigue vous en empêchent. Et durant votre séjour, le trajet en bateau vous assomme complètement. Comment ne pas gâcher ses vacances avec toutes ses mésaventures ?

Comprendre le pourquoi du comment

Pour savoir quoi faire, il faut déjà comprendre ce qu'est le mal des transports. Lorsque vous êtes dans ces conditions, votre sens de la vue ne transmet pas à votre cerveau le même type d’information que votre oreille interne. Votre regard, braqué sur votre magazine, ne capte pas le mouvement en cours.

Mais contrairement aux yeux, l’oreille, responsable du sens de l’équilibre, ne s’y trompe pas. Vous bougez bel et bien. Cette contradiction engendre ce mal au tendre nom scientifique de cinétose.

Règle numéro un : réconcilier vos sens

Pour rétablir l’équilibre, la base est de restaurer l’harmonie. Regardez le paysage et profitez de la vue, de préférence en se fixant sur certains points. En bateau, mettez-vous donc de préférence à un endroit panoramique, comme à l’avant.

Bien évidemment, boire de l’alcool compliquera la tâche. Manger gras n’est pas non plus une bonne idée. Et si vous avez eu le malheur de ne dormir que cinq heures avant de partir, ne vous étonnez pas d'être malade. Bref, tout ce qui complique le bon fonctionnement de votre corps accentuera vos difficultés à tenir des heures et des heures dans la voiture.

Des sociétés aussi connues que la NASA ou Citroën tentent de mettre au point des appareils imitant la ligne d'horizon pour régler ce problème, mais à l'heure actuellement, ils ne sont pas encore fonctionnels. 

La solution radicale : les médicaments

Admirer des collines et des arbres jusque dans le Sud de la France non stop, c’est assez ennuyant. Et demander cela aux enfants, c’est mission impossible. Pour trouver d'autres solutions, tout dépend du profil.

Certains préfèreront se tourner vers les médicaments. Deux substances sont particulièrement prescrites : les antihistaminiques H1 et la scopolamine. Mais gare à d’éventuels effets secondaires, notamment à la somnolence et à la sécheresse buccale.

Enfin, d’autres sont sensibles à l’homéopathie, même si son efficacité est loin d’être assurée. À vous maintenant de juger de ce que vous préférez faire, bien sûr avec le conseil de votre médecin.

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