L’alimentation joue un rôle primordial sur notre santé. Une alimentation équilibrée permet de se maintenir en forme et d’éviter des carences, mais certains aliments auraient aussi le pouvoir de nous prévenir de certaines maladies, comme le cancer. De nombreuses études ont prouvé que la consommation de fruits et légumes est associée à une réduction du risque de certains cancers. Attention toutefois, la Fondation contre le cancer rappelle qu’aucun aliment à lui seul ne pourra vous en protéger totalement, car cela dépend aussi des prédispositions génétiques de chacun, mais certaines substances contenues dans nos aliments pourront potentiellement vous en prémunir.
Méfiez-vous aussi de ce qu’on nomme communément les « super aliments », tels que les baies de goji, la grenade, le curcuma ou le ginseng : s’ils contiennent des substances qui peuvent avoir une influence positive sur le risque d’apparition d’un cancer, ils ne sont pas miraculeux. En réalité, s’il est bon d’en consommer, il ne faudrait pas se limiter à cela, mais plutôt les combiner à une alimentation riche et variée. Autrement dit, « la variation apporte sans aucun doute une protection bien plus large face au cancer que le recours à quelques ‘superaliments’ », explique encore la Fondation contre le cancer.
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Pour vous en prémunir, retenez déjà que le maintien d’un poids stable combiné à une pratique suffisante d’activité physique ainsi que l’absence de tabagisme sera déjà quelques facteurs qui permettront de limiter les risques. Dans l’assiette, pensez à varier autant que possible les couleurs de vos aliments, cela vous permettra de consommer suffisamment de fruits, de légumes, de céréales et de légumineuses. Enfin, mangez de saison constitue l’une des clés pour une alimentation saine. Il est recommandé de consommer au moins 5 portions de fruits et légumes par jour, ce qui représente environ 600 gr. Voici quelques aliments à consommer de façon hebdomadaire.
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Le poisson gras ou mi-gras
Les oméga-3, présents dans les poissons, sont des molécules anti-inflammatoires. Ces acides gras se retrouvent dans différents poissons, notamment dans les sardines, le maquereau, le saumon ou encore la truite. Une étude réalisée en Suède (pays où l’on consomme énormément de poissons gras) a constaté que le risque de développer le cancer de la prostate chez les hommes diminuait à mesure qu’ils mangeaient plus de poisson. L’idéal serait alors de manger du poisson plusieurs fois par semaine : pour du poisson gras, comme le saumon, l’anguille ou la sardine, on conseille d’en consommer 2 fois semaine, pour du poisson mi-gras tel que du cabillaud, de la sole, de la raie, du thon ou du flétan, il est conseillé d’en manger 3 fois semaine.
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Le café et le thé vert
Si on entend souvent qu’il faudrait limiter notre consommation en caféine, on oublie souvent de rappeler que le café, consommé avec modération, permettrait de prévenir contre le cancer. En effet, le café est riche en antioxydants, plus encore que les fruits et légumes. Selon des recherches de l’Institut National du Cancer, le café permettrait de diminuer le risque du cancer du foie et de l’endomètre. La quantité recommandée est de 3 à 4 tasses de café par jour. Les personnes ayant une tension élevée doivent cependant limiter leur consommation de caféine, car il y a aussi un risque de développer de la tachycardie entre autres. Le thé vert est quant à lui également bourré d’antioxydants et est connu pour ses vertus anti-inflammatoire. Par ailleurs, il est conseillé de le laisser refroidir avant de le boire, car la consommation régulière de boisson à plus de 65 degrés augmenterait le risque de développer un cancer de l’œsophage.
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Le soja
Des études ont constaté que consommer régulièrement du soja dans une alimentation traditionnelle asiatique permettait de diminuer le risque du cancer du sein. Toutefois dans une alimentation européenne, aucune étude n’a su à ce jour démontrer le lien direct entre soja et diminution du risque de cancer du sein comme le rappelle le Réseau NACRe (le Réseau Nutrition Activité Physique Cancer Recherche). On sait en tout cas que le soja ainsi que les aliments dérivés (tofu, boisson et crème au soja, sauce soja…) contiennent des phyto-œstrogènes, appelés isoflavones qui sont comparables aux hormones oestrogéniques féminines. Ils sont souvent utilisés pour atténuer les symptômes de la ménopause. Il est conseillé de consommer maximum 26 g de protéines de soja par jour, soit l’équivalent de 1 yaourt au soja ou d’un verre de lait de soja, attention par contre aux compléments de soja, qui sont dans la plupart des cas déconseillés.
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