Peut-être l’ignorez-vous mais l’homme est le seul primate qui rougit face à une situation embarrassante. Quel privilège nous diriez-vous. Vous vous en passeriez bien de devenir rouge écarlate pour un oui ou pour un non. D’autant plus que vos amis eux, n’ont jamais le rouge qui leur monte aux joues. Mais comment expliquer que certains rougissent plus que d’autres ?
Un phénomène physiologique
Le mécanisme du rougissement est simple. Soumis à une forte émotion, le cerveau déclenche une montée d’adrénaline dans le système nerveux dit « sympathique ». L’adrénaline secrétée va alors causer une accélération du rythme cardiaque et une dilatation des vaisseaux sanguins au niveau du visage, des joues, du cou et du décolleté, d’où un afflux de sang et une coloration rouge. En clair, il s’agit d’un réflex neuro-végétatif ou physiologique comme le bâillement absolument impossible à maîtriser.
Pourquoi moi et pas les autres ?
Les personnes qui rougissent sont généralement celles dont les émotions sont à fleur de peau comme les timides maladifs, les hypersensibles ou au contraire les grands colériques. Des personnes qui manquent de confiance en elles, qui n’aiment pas attirer l’attention ou encore qui cherchent à contrôler obsessionnellement leur image.
Autrement dit, ceux qui ont une solide confiance en eux et une maîtrise de leurs émotions rougissent moins. C’est pourquoi, souvent, ce phénomène s’amoindrit avec le temps. C’est en principe entre 10 et 20 ans que l’on rougit le plus. Ensuite, on devient généralement moins sensible au regard des autres.
Si toutefois ce phénomène « rouge tomate » persiste, les spécialistes conseillent la thérapie comportementale ou la psychothérapie par exemple qui vous permettront d’apprendre à mieux contrôler les situations de stress et donc, à mieux gérer vos rougissements.