Quésaco ?
Si vous n’avez pas particulièrement la main verte, les terrariums sont faits pour vous ! En effet, ces petits jardins sous verres que l’on voit de plus en plus partout sont quasiment autonomes, car ils ne demandent pas beaucoup d’entretien. Le principe veut que l’on crée un écosystème où la plante transpire et donc rejette de l’eau qui revient à sa base et l’hydrate. Elle crée son propre oxygène grâce au co² qu’elle va produire la nuit et réutilisera la journée.
Son origine
Désormais, plus tendance que jamais, leurs origines remontent en 1830 lorsqu’un botaniste anglais, du nom de Nathaniel Bagshaw Ward découvrit leur fonctionnement par accident. Alors qu’il avait enterré des cocons de papillons dans des contenants hermétiques pour réaliser une expérience scientifique, il découvrit l’émergence de fougères à la surface du terreau. Transpiration, évaporation, lumière : le cycle de l’eau qui se condense en humidifiant le substrat, tout était là pour une possibilité de culture en milieu totalement confiné ! C’est ainsi qu’est né l’ancêtre du terrarium : le châssis de Ward. Très vite, il deviendra l’objet idéal pour transporter des espèces exotiques fragiles qui n’auraient peut-être pas résisté aux écarts de températures liés aux différents climats et ainsi, développer l’agriculture. Les hortensias, camélias, thuyas, érables du Japon et bien d’autres espèces de plantes venues d’ailleurs nous seraient peut-être encore aujourd’hui inconnues si le terrarium n’avait pas été inventé !
Dans les années 1950-1970, le terrarium est très tendance et l’on y expose les plantes les plus délicates. Aujourd’hui, le terrarium se décline en formes géométriques plus atypiques les unes que les autres, mais les formats se sont réduits : fini les grandes structures vitrées du XIXe siècle, désormais les contenants se réduisent à un simple pot de confiture, une bonbonnière, une ampoule ou encore une théière. On y met ce que l’on veut : plantes locales ou exotiques, décor sobre ou fantaisiste.
Pour en réaliser un :
Choisissez un joli contenant : il faut qu'il soit en verre pour laisser passer la lumière et avec une ouverture assez grande pour y passer les plantes. Remplissez de terre la base du contenant. Choisissez des plantes grasses et aimant l'humidité comme des succulentes, des fougères ou encore de la mousse. Dépotez chaque plante, dégagez ses racines et insérez-la dans la base de terreau. Placez ensuite votre terrarium près d'une fenêtre, à l'abri du froid, mais il ne doit pas être face au soleil sinon les plantes vont cuire. Ouvrez-le lorsqu’il y a trop de condensation à l’intérieur.
En images, voici quelques idées :
