Février sans supermarché, comment y arriver ?

Après le Dry January, voilà le nouveau défi pour être de meilleurs consommateurs : " Février sans supermarché ", c’est un mois, où l’on s’engage à s’alimenter sans passer par la case supermarché et en se basant sur des alternatives locales et durables. 

Par Ingrid Van Langhendonck. Photos : DR |

Cela fait quelques années que les asbl et associations qui militent pour faire de nous des consommateurs plus responsables nous lancent des défis et nous incitent à adopter des habitudes plus durables quand il s’agit de faire nos courses alimentaires. Mais comment intégrer cela dans nos vies surchargées ? Quelques astuces. 

S’alimenter plus durablement, c’est possible 

Si ce challenge avait déjà été lancé en 2017 en France et en Suisse, il a fallu attendre 2019 pour que cette opération s’invite en Belgique.  En 2018, l’opération avait rencontré un franc succès chez nos voisins puisqu’au total, près de 20.000 personnes avaient relevé le défi. Ce défi solidaire d’un nouveau genre a été lancé par " En Vert et contre tout ". Il s’agit de proposer à ses participants s’engagent à ne pas mettre les pieds au supermarché. Pourquoi ? "Encourager les commerces indépendants, redécouvrir les épiceries de quartier, soutenir les petits producteurs, favoriser la vente en vrac et le commerce local, repeupler les marchés ou encore réapprendre à n’acheter que l’essentiel. Mais c’est également l’opportunité de faire savoir aux grandes surfaces que nous ne sommes pas d’accord avec le suremballage, le kilomètre alimentaire qui explose les scores ou les politiques de prix qui écrasent les petits producteurs", détaille  En vert et contre tous sur son site internet. Toutefois il ne s’agit pas d’un "boycott, mais de réapprendre à varier les sources d’approvisionnement". Un challenge qui rencontre donc un double objectif : d’un côté, il s’agit de se passer des supermarchés en s’alimentant uniquement auprès des épiceries de quartier, des petits producteurs, etc., et de l’autre, de relancer les petits commerces indépendants grâce à cette démarche.   

 

Trois initiatives faciles à tenir

1. Faire les marchés
Non seulement ils regroupent les petits producteurs et regorgent de produits frais, mais ils peuvent aussi se transformer en une véritable escapade du week-end. En effet, que ce soit à Flagey, Stockel, ou à Boitsfort, ces marchés sont aussi pris d’assaut par les familles qui s’attardent aux échoppes apéro, qui parcourent les dégustations et en profitent pour flâner
 

2. Trouver les producteurs locaux près de chez soi
Souvent, on ignore jusqu’ à leur existence, mais prendre le temps de repérer le maraîcher, la bonne boucherie ou l’épicerie en vrac qui propose des produits frais près de chez soi c’est se donner de nouvelles habitudes et se promettre de s’y tenir. (Mais on peut élargir : les adresses près du boulot, dans la rue de l’école des enfants, sur le trajet on a dit proximité avant tout), 
 

3. Boire de l’eau
Quand on y pense, ce sont surtout pour les grandes palettes de boissons que le supermarché s’avère incontournable. Les sodas et leur suremballage que l’on achète en grandes quantités sont pourtant faciles à  remplacer par des denrées plus saines et durables. Une cure d’eau du robinet vous fera faire de sérieuses économies, sera bon pour votre santé et vous épargnera la case supermarché pendant un moment… 
 

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