Nous sommes en pleine Fashion Week parisienne, mais alors qu’habituellement toute la papesse de la mode se précipite dans la capitale française, cette année, en raison de la pandémie, les modeux ont dû se résoudre à découvrir les nouvelles collections à travers leurs écrans. Si le traditionnel mois dédié à la mode n’a pas réellement eu lieu, les Maisons de mode ont profité de cette situation pour nous livrer des shows plus exceptionnels les uns que les autres. Le dernier en date n’est autre que celui présenté par la Maison Dior ce lundi 8 mars, lors de la journée des Droits de la femme. Maria Grazia Chiuri, la directrice artistique des collections féminines de chez Dior a pour l’heure transformé la Galerie des Glaces du Château de Versailles en un véritable Château tout droit sorti d’un conte de fées pour présenter sa collection automne-hiver 2021-2022.
Galerie des Ombres
Pour la scénographie, la Directrice artistique a fait appel à l’artiste Silvia Giambrone pour le décor et à Sharon Eyal pour la chorégraphie. De hauts miroirs cachaient ceux de l’iconique galerie des Glaces et étaient encadrés de métal tandis que la partie réfléchissante avait été revisitée en cire et parsemée d’épines. Cette installation unique invitait les femmes à façonner, dessiner leur propre identité, image, conscience, au-delà de l’opinion des autres. Dans un double mouvement d'attraction et de répulsion, ces miroirs dialoguent avec le projet de la Directrice Artistique des collections féminines de Dior, habité d’une valeur profondément transformatrice quant à l'interprétation du féminin. Le miroir agit par sa dimension symbolique ; il représente le seuil, à l’instar de celui du monde parallèle où se déroule Alice au pays des merveilles, le conte de Lewis Carroll.
Les mannequins se déployaient telles des héroïnes de nos contes de fées préférés dans une atmosphère fantastique presque inquiétante : on pouvait reconnaître le Petit Chaperon Rouge, grâce au rouge décliné tantôt en capes, tantôt en imperméables dotés de capuche et grâce aux motifs et tissus écossais. Sans oublier les cols blancs, les plastrons en broderie anglaise, les chaussettes blanches rappelant le monde de l’enfance. Les robes du soir étaient quant à elles dignes de princesses, avec leurs tulles superposés qui s’évaporent en de merveilleuses couleurs.
Aperçu en images des silhouettes les plus féériques :
