Le week-end de Stéphane De Groodt

Le comédien, qui vient de publier L'ivre de mots, passe la plupart de son temps à Paris. Mais c'est à Bruxelles qu'il revient chaque fin de semaine, pour serrer ses filles dans ses bras, voir ses amis... et cuisiner.

Par Sigrid Descamps. Photo: Photonews / Instagram |

Retour à Bruxelles

 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Je passe actuellement beaucoup de temps à Paris où, du lundi au vendredi, je répète la pièce Un amour de jeunesse d’Ivan Calbérac, que je jouerai au Théâtre de la Renaissance à partir du 28 janvier. Jouer à Paris, c’est super, mais cela demande beaucoup de sacrifices familiaux. Dès lors, le vendredi, j’essaie de revenir à Bruxelles le plus tôt possible pour retrouver mes deux filles, de 11 et 14 ans. Quand elles étaient plus jeunes, elles étaient plus partantes pour faire un tas de choses. Aujourd’hui, j’ai un peu plus de mal à les arracher à leurs tablettes et smartphones. Si elles ne sont pas chez moi, j’aime profiter du vendredi soir pour aller prendre un verre avec un ami chez Tortue. C’est un petit bar, ouvert depuis quelques mois, spécialisé en vins nature. Ça donne moins la barre le lendemain, mais on a tendance à en boire plus. J’aime particulièrement leur R Giancu, un vin blanc italien. Je retrouve ici l’ambiance des bistros parisiens.

Entre les écrans et les fourneaux

Je devrais profiter du week-end pour me reposer, mais j’ai toujours du mal à décrocher. J’ai tout le temps cent choses à faire. Je dois apprendre le texte de la pièce, mais aussi préparer mes chroniques pour Europe 1, lire des scénarios… J’aspire à ne rien faire, mais je n’y arrive pas. Et quand j’essaie, c’est pire : je commence à regarder un film ou une série, par exemple, et au bout de quelques minutes, je me dis que je devrais plutôt lire mon texte. Alors j’abandonne le film et je lis, puis je me dis que je devrais bosser sur les chroniques… Et ainsi de suite. Au final, je passe de l’un à l’autre. Mais avec les années, je deviens heureusement mieux organisé. Il le faut car l’écriture demande un réel investissement, elle ne peut souffrir d’aucune médiocrité.

Le soir, je privilégie les dîners avec des amis. On ne va pas au restaurant, plutôt les uns chez les autres. Si j’ai le temps de cuisiner, ce sera chez moi. J’adore recevoir. J’ai quelques spécialités comme la mousse de mozzarella, le hachis Parmentier au canard, les pâtes à la poutargue… Dans ce cas, je serais allé faire les courses l’après-midi. Faire les courses n’est pas une corvée pour moi, au contraire, cela fait partie des préparatifs du repas. Je m’approvisionne dans les grandes surfaces et dans les petites épiceries de la rue Vanderkindere. Quand je suis seul et que j’ai la flemme, je vais chez Mica Food ou Dans la forêt. Ou je vais jusqu’à La moutonnerie sur le parvis Saint-Pierre, qui prépare le meilleur filet américain de Bruxelles — voire de Belgique, du monde ! — que j’étalerai sur du pain frais.

Retour à Paris

 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Le dimanche matin, comme chaque jour, je fais des pompes ; un héritage de l’époque où j’étais coureur automobile, ce qui demandait une forme physique que les gens n’imaginent pas. J’essaie de conserver cet élan sportif, mais comme pour le reste, il faut que j’aie du temps. J’ai arrêté le squash, devenu trop dangereux à mon âge, mais je vais régulièrement nager et jouer au tennis. Après quoi, j’aurais aimé vous dire qu’on déjeune en famille, mais souvent, vers 8 h, 9 h, je suis le seul debout. J’essaie de rattraper le coup en emmenant les filles au resto le midi. Sans doute chez MaRu. J’essaierai ensuite de les convaincre d’aller promener au Bois de la Cambre, ou faire un tour au MIMA, mais depuis que je les ai emmenées à la biennale de Venise, elles se méfient de l’art contemporain. Il faut dire qu’on y a vu des oeuvres qui poussaient le bouchon un peu loin. Si pas, j’irai faire un tour chez Filigranes, au rayon gastronomie évidemment. Enfin, en début de soirée, je repartirai sur Paris. Et cela ne vous étonnera pas : j’irai au resto. J’adore la culture parisienne de la bistronomie, son expertise du “bon détendu”.

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