Lingerie : les trois tendances qui cartonnent

La société change, nos vêtements et sous-vêtements également. Les femmes misent désormais sur des dessous plus confortables, plus éthiques... dans lesquels elles se sentent à la fois bien et belles. Gros plan sur trois tendances fortes du moment.

Par Cora Delacroix. Photos D.R. |

Le confort avant tout

Il fut un temps où l’on disait que le jour où une femme commence à penser au confort avant de penser à l’esthétique, c’est un signe qu’elle devient vieille. Mais ça c’était avant… Alors que nombre d’entre nous ont retrouvé le plaisir de passer un temps considérable à la maison, on mise sur des sous-vêtements fonctionnels, qui se portent comme un uniforme d’intérieur. Et la lingerie suit le mouvement. Exit le soutien-gorge trop serré, les baleines qui coincent ou les matières qui grattent ! Place aux matières douces, légères et extensibles. Ainsi, les sous-vêtements en taille unique, ultra-stretch et légers se multiplient. Cela donne des culottes, brassières et soutien-gorge confortables et flatteurs, déclinés dans une multitude de coloris unis, du nude au bleu marine en passant par les tons fluo.

En vidéo, découvrez la tendance du "hair oiling" :

Bon nombre de marques aujourd’hui mixent dans leurs collections des pièces sophistiquées, en satin ou en soie rebrodées de dentelles avec d’autres pièces de tous les jours dans un esprit plus sportswear et nineties. On retrouve d’ailleurs dans de nombreuses marques l’ensemble culotte brassière, bordé d’un élastique imprimé, réminiscence de la lingerie Calvin Klein des années çà. On y trouve partout des culottes taille haute, strings et soutien-gorge en coton ultraconfortables, parfaitement adaptés pour traîner à la maison. Et s’il ne faut retenir qu’une seule tendance forte, c’est la brassière, qui s’impose comme un incontournable de la lingerie ou du look sportswear au quotidien ; chez les plus jeunes, elle se porte en effet aussi sous un blazer ou un blouson, comme un crop top.

Des dessous plus verts que jamais

Doucement mais sûrement, l’industrie de la lingerie entame sa mue écolo. Sans surprise, les jeunes marques sont particulièrement à l’avant-garde quand il s’agit de questions environnementales et de transparence. Alors que les premiers maillots en maille recyclée faisaient leur apparition l’été passé chez Etam ou chez Calzedonia, Lejaby édite une collection baptisée INSPIRE qui propose des pièces certifiées oeko-tex, fabriquées à partir de fils ou de fibres végétales recyclés ou upcyclés. De nombreuses petites marques privilégient l’upcycling pour composer leurs collections. Cette technique, qui consiste à faire du neuf avec du vieux, permet de donner une seconde vie aux textiles. Comme chez Olly, où l’on propose de sous-vêtements sans chichis en coton bio labellisé GOTS (Global Organic Textile Standards) et en dentelle recyclée. Son credo : « La lingerie qui sublime les fesses sans détruire la planète ! ».

Même son de cloche chez Nénés Paris : la créatrice Margot Dargegen récupère des fins de rouleaux produits par l’industrie textile, ainsi que des bouteilles en plastique usagées. Ces dernières sont ensuite transformées à l’état de fibre, pour finir en dentelle ou en tulle. Résultat : des dessous cool, féminins et colorés mais plus écoresponsables. Même les marques de luxe s’y mettent, c’est notamment le cas chez Eres, la griffe parisienne intemporelle édite depuis quelques saisons déjà la ligne Jersey Soyeux, qui est quant à elle élaborée à partir de fils de polyamide recyclés.  

Le body, à nouveau une pièce phare

C’est dans les années 1950 que la pin-up Bettie Page érigeait le body (inspiré de justaucorps porté dans un cadre sportif) en pièce au potentiel hautement érotique. Par la suite, le body deviendra un incontournable auprès des gymnastes et des fans d’aérobic. Mais pas seulement : ces dernières années, il n’a cessé d’être revisité, aussi bien par les designers de mode que par les fournisseurs de lingerie. Il faut dire qu’il offre d’innombrables possibilités, adopté à l’extérieur comme à la maison. Cette saison, le body se décline en version cosy, comme ceux des bébés pour se lover et passer la journée au chaud, il s’enfile comme on porterait un T-shirt ajusté sous un jean taille haute. Mais il peut aussi libérer tout son potentiel sophistiqué, en accessoire sexy à enfiler sous un blazer de smoking pour une allure ultra suggestive. On l’aime ainsi en dentelle noire, en satin rouge vif… Le body, entre chemisette haut de gamme et justaucorps érotico-chic, nous offre clairement de quoi pimenter nos soirées !  

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