L’explication est très simple et tient en trois lettres : FAP, soit les filtres à particules. Ces filtres très technologiques et très couteux ont fait leur arrivée il y a déjà une dizaine d’années sur les échappements des moteurs diesel. Aujourd’hui, on retrouve également les FAP sur les véhicules essence. Leur rôle est très simple : ils parviennent à retenir, pour les moteurs diesel les plus récents, jusqu’à 99 % des particules fines avant de renvoyer les gaz d’échappement dans l’atmosphère. De plus en plus répandus également, les catalyseurs SCR (Selective Catalytic Reduction ou réduction catalytique sélective) réduisent quant à eux massivement les émissions d’oxydes d’azote (NOx) dangereux pour la santé.
Purificateur roulant
Or pour qu’un moteur fonctionne, il a besoin d’air. Cela signifie qu’un air pollué qui entre dans le moteur en ressortira, avec ces technologies, purifié. Seul bémol : la régénération du FAP (lorsque ce dernier est plein) génère plus d’émissions. Mais l’étude d’Emissions Analytics a malgré tout prouvé que le taux de particules par cm³ restait inférieur à celui enregistré dans l’air de la ville de Stuttgart lors d’un jour de forte pollution. De quoi remettre en question la diabolisation un peu précipitée du diesel... A suivre.