Les 8 films pour se remémorer les vacances

L’été ne nous laisse plus que son souvenir pendant quelques mois. Son absence nous laisse nostalgique. C’est parti pour dévorer des films qui nous rappellent l’été sous notre couette en attendant son retour.

PAR ZAHRA BENASRI PHOTO: Youtube |

1. Call me by your name (Luca Guadagnino, 2017)

L’été 1983, l’été de ses 17 ans, Elio avait prévu comme toujours de s’occuper en jouant du piano, lire et se baigner dans le lac de Garde. Cependant, il y a toujours des imprévus. Son père invite dans leur maison de vacances, Oliver un étudiant venu travailler sur son doctorat. Elio et d’Oliver ont une attraction forte sans en connaître la nature aux premiers abords… Clairement même l’amour c’est plus beau en été. 

2. Plein Soleil (René Clément, 1960)

D’accord Alain Delon en 1960, ça fait toujours son petit effet. Même si de base sa mission est de ramener le fils d’un milliardaire, qui a rallongé un peu trop ses vacances auprès de son père, ça dérape très vite et il finit par le tuer. Il décide d’usurper son identité et de lui piquer sa femme. Quand Delon joue le méchant en incarnant Tom Ripley sur un voilier, on se dit que le film a pris un peu un coup de vieux, mais on a plus le mal de mer.

3. La Plage (Danny Boyle, 2000)

Lorsque Leonardo Di Caprio veut vivre des vacances dans la nature loin des attractions touristiques, il décide de se rendre en Thaïlande. A Bangkok, il est très vite déçu face à la réalité des voyages. Dans son hôtel miteux, il rencontre un type un peu fou qui lui parle d’une île abandonnée. Le lendemain, l’inconnu est retrouvé mort, mais il a laissé une carte. Le voilà embarquant Guillaume Canet et Virginie Ledoyen à la recherche de cette île paradisiaque coupée du monde, on se dit que c’est le début d’une bonne blague. Mais pourquoi, quand il y a du mystère et du soleil, ça vire toujours au cauchemar ? 

4. Spring Breakers (Harmony Korine, 2013)

Quand quatre copines veulent fêter la période de Spring Break, elles se rendent compte qu’elles n’ont pas assez d’argent. Aucun souci, elles braquent un fast-food avec des pistolets à eau et s’envolent pour faire la fiesta. Sur place, à cause d’une soirée qui dégénère elles se retrouvent en prison. Un type louche -incarné par James Franco- vient payer leur caution… On ne sait pas si aime, mais les bikinis aux couleurs fluorescentes de Selena Gomez, Ashley Benson, Vanessa Hudgens et Rachel Korine, et la musique électronique de la bande originale donne envie de faire la fête.

5. La Dolce Vita (Federico Fellini, 1960)

C’est le charme du noir et blanc qui nous font regarder Marcello, journaliste de presse people vivant une douce vie pendant une semaine à Rome. Les petits fragments d’épisodes qui composent son séjour nous donnent envie de nous promener dans une Cadillac avec Anouk Aimé, tomber amoureux d’une actrice blonde et de sauter dans la fontaine de Trevi avec elle, d'assister à un débat dans un salon littéraire et de participer à une fête délirante avec des aristocrates ivres. C’est quand même fou l’été.

6. La Piscine (Jacques Deray, 1969)

C’est l'histoire d'amour de Romy Schneider et d’Alain Delon (oui encore lui) autour d’une piscine qui ne peuvent pas être oublié pendant l’été. Ils vivent heureux, ils sont beaux, ils ont une piscine. Il suffit qu’un ex fasse réapparition, qu’il soit accompagné de sa fille et le bord de la piscine devient alors très brûlant et on a envie de resauter dans l’eau.

7. Vicky, Christina, Barcelona (Woody Allen, 2008)

Woody Allen raconte le séjour à Barcelone de deux copines que tout oppose. L’une veut profiter de ce voyage pour terminer sa thèse, elle est fiancée et sage, l’autre pour noyer sa peine de cœur et expérimenter de nouvelles choses. Elle rencontre un peintre mystérieux qui leur propose de séjourner en campagne pour boire, se promener et faire l’amour. Cristina est séduite par l’idée. Vicky pas du tout. Typique des vacances entre copines qui ne se passent pas comme prévu. 

8. L'Eté de Kikujiro (Takeshi Kitano, 1999)

Masao vit avec sa grand-mère et ne connait pas sa mère, il a pour seule information : quelques vieilles photos et le fait qu’elle habite tout près de la mère. Le petit garçon de neuf ans va demander l’aide d’un vieil homme ancien yakuza (gang japonais). C’est un voyage initiatique, qui rappelle ces étés d’enfance de solitude.

C’est ça le vent de l’été, on tombe amoureux, on se dispute, on voyage, on fait des rencontres. La liberté de vivre des choses inattendues et que rien n’arrive comme prévu. Beaucoup de nostalgie certes mais ce qui est bien c’est qu’à la fin, on y revient.  

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