Manger autrement, oui, mais comment ?

Après des années de malbouffe, il est désormais temps de changer nos habitudes alimentaires. Oui, mais comment faire pour manger autrement ?

PAR LUANA FONTANA. PHOTO: D.R. |

Manger autrement c’est prendre conscience des enjeux sociétaux qui se trouvent dans notre assiette (augmentation du gaz à effet de serre, accélération du réchauffement climatique, conditions déplorables d’élevage des animaux, antibiotiques dans la viande, mauvais tant pour les animaux que pour les hommes)…

Pour des raisons de santé, de souci du bien-être animal et de l’environnement, manger autrement devient aujourd’hui un impératif.

Adieu les produits “ultra-transformés”

« Fake food », « aliments mensongers », « nourriture dénaturée »“Les aliments « ultra-transformés » sont des aliments élaborés à partir d’ingrédients fractionnés. Au départ, créés avec l’objectif de rendre l’alimentation accessible à tous, car ils coûtent moins cher et qu’ils permettent aussi de gagner du temps. Ces aliments ont beaucoup de goût et un côté addictif mais, au fil du temps, ils sont devenus très peu qualitatifs d’un point de vue nutritionnel. Généralement ils sont pauvres en nutriments essentiels (vitamines, minéraux...)”, explique Chloé Desmet, diététicienne nutritionniste. 

Plus précisément, ce sont :
-    certaines céréales de vos petits-déjeuners, certains pains industriels, les biscuits, les gâteaux, les bonbons…
-    les repas surgelés (pizzas, croquettes, pâtes…)
-    les saucisses, les viandes froides, les soupes instantanées…
-    les boissons sucrées (gazeuses et énergisantes, cocktails de fruits…)
-    Etc. (en somme, à peu près, tous les aliments vite fait, bien fait qu’on aime, hélas.)

Que mange-t-on lorsque l’on mange autrement ?

Vous pouvez déjà vous laissez tenter par les régimes “sans” : 

-    Végétarisme : ne pas manger d'animaux
-    Végétalisme : ne pas manger de produits issus de l’animal (oeufs, lait…)
-    Véganisme : plutôt un mode de vie qui refuse l’exploitation animale
-    Flexitarisme : être végétarien et manger de temps en temps de la viande

Et réadapter votre assiette en mangeant : 

-    des fruits et des légumes : de préférence de saison et, encore mieux, provenant de producteurs locaux.
-    des légumineuses : haricots secs, lentilles, pois… “Très intéressantes tant pour leurs apports nutritionnels qui permettent de réduire la consommation de protéines animales que pour leur empreinte carbone et impact sur l’émission de gaz à effet de serre” explique Nicolas Guggenbuhl, professeur en nutrition.
-    des laits végétaux : lait d’amande, de noisette, yaourt soja….
-    des céréales (complètes de préférence) : riz, pâtes, semoule, boulgour, épeautre…

En agrémentant tout cela de toutes les épices que vous voulez, en ajoutant des oléagineux (cacahuètes, noix, noisettes, amandes…) pour rehausser le goût de vos recettes !

Pour les végétariens et flexitariens :

-    de la viande et du poisson : local, bio, label rouge et en vente directe si possible.
-    des oeufs : encore une fois, bio c’est mieux !

Tout un programme, mais après tout, on est ce que l’on mange !
 

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