C'est une nouvelle mesure qui vient de prendre effet ce 1er octobre 2023. En France, la baguette sera légèrement moins salée qu'autrefois. C'est la deuxième fois en deux ans que la recette de ce célèbre emblème culinaire français est adaptée. Selon la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française, le nouveau ratio sera d’1,4 g de sel pour 100 g de pain "courant ou traditionnel" et de 1,3 g pour "les pains spéciaux" (campagne, complet, aux céréales...). Le seuil était, depuis juillet 2022, de 1,5 g de sel pour 100 g. Dans les années 70, elle était de 1,8 g.
Voici les aliments à privilégier pour garder son cerveau en bonne santé selon l'Université d'Harvard :
Réduire la consommation de sel
Cette nouvelle décision vise à respecter les objectifs de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de réduire de 30% la consommation de sel dans ses pays membres, dont la France, d’ici 2025. Une décision qui n'est pas anodine puisqu'on estime que les Français consomment 2 à 3 g de sel en trop face aux 5 g recommandés. Mais pourquoi s'attaquer stratégiquement à la baguette ? Car le pain représenterait 20% de l'apport en sel quotidien chez nos voisins. Ils arrivent d'ailleurs en tête des pays européens qui consomment le plus de pain, avec 30 millions de pains vendus chaque jour. Les Belges ne sont pas en reste. On estime qu'ils achètent chaque année 34 pains, 5 baguettes et 80 petits pains.
Côté goût, à quoi s'attendre ?
On le sait, et beaucoup ont fait leurs gammes en confinement, le pain n'est qu'un mélange de farine, d'eau et de sel. Si ce dernier est essentiel en tant que principale source de sodium dont notre corps a besoin, sa consommation excessive peut favoriser l’hypertension artérielle, voire des risques de cardiopathies ou d’accidents vasculaires cérébraux. La baguette n'est évidemment pas la seule en cause. Les véritables aliments à bannir sont davantage les aliments ultra transformés présentant des excès de sel, de sucre et de graisse.
Des baguettes meilleures pour la santé, mais toujours aussi délicieuses ? Certainement. "C'est très peu. C'est certes un coût de matières premières, mais retirer un gramme ne changera pas grand-chose", indique Dominique Anract, boulanger et président de la Confédération nationale de la boulangerie pâtisserie française à RMC. "On va voir ce que ça va donner sur le long terme au niveau du goût. On sait que ça va jouer sur la texture de notre pâte. Elle va être plus souple donc, après ce sera à nous de nous adapter par rapport au façonnage", confie quant à elle une apprentie boulangère à Ouest France.
Pourquoi devriez-vous ajouter du sel dans votre café au petit-déjeuner ?
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