Si un verre d’alcool réchauffe le gosier, il réchaufferait aussi la planète. Ainsi, pour ne donner qu’un exemple, la production d'une bouteille de Prosecco détruirait à elle seule environ 4,5 kilos de terre. Quand on sait qu’on sifflera bien plus d’une bouteille sur une année, on vous laisse imaginer le nombre de collines détruites au bout du compte. Mais inutile de s’empêcher de prendre un verre de temps en temps au nom de la protection de l’environnement. Alors voici quelques conseils ecofriendly pour continuer à lever le coude sans que la planète ne trinque trop.
Bière ou vin ?
Entre la bière qui doit se boire fraiche et donc être conservée au frigo et le vin qui est expédié en bouteille, difficile de savoir laquelle de ces deux boissons choisir. Une étude britannique révélait d’ailleurs que les deux catégories d’alcool étaient à égalité au regard de l’écologie : ils consommeraient à quelques pourcentages près la même quantité d’énergie.
Si la bière semble avoir un impact négatif sur l’environnement du fait notamment de sa production qui nécessite beaucoup de chauffage, de refroidissement d’eau ainsi que d’ingrédients venant de l’agriculture, la production de vin, quant à elle, entraîne la pollution des sols et des eaux en raison de l’utilisation des pesticides dans les vignes (bien qu’il ne s’agisse pas de la seule source de pollution.) Quitte à boire du vin ou de la bière, il faudrait alors opter pour des emballages plus écologiques. Autrement dit, des BIB ou des cubi pour les vins ou des canettes en aluminium plutôt que du verre pour la bière…voire carrément des fûts ! Pour cette dernière, non seulement la bière pression est plus écologique, mais en plus, elle est généralement bien meilleure. Le vin en carton, lui, souffre en revanche encore de sa mauvaise réputation.
Gin ou whisky ?
Quant aux spiritueux, selon le magazine américain MotherJones qui s’était d’ailleurs déjà penché sur la question, il s’agirait des boissons les plus polluantes. Le gin et la vodka seraient les boissons alcoolisées les plus polluantes. Quant au rhum et au whisky, s’il ne s’agit pas non plus des boissons les plus écofriendly, à moins de se tourner vers des producteurs écoresponsables.
Pour être écolo jusqu’à l’apéro, il faudrait alors opter plutôt pour du cidre…en effet, parmi toutes les boissons alcoolisées, le cidre aurait le plus petit impact sur l’environnement. Ceci s’expliquerait en raison du fait que les vergers de pommier constituent un habitat plus durable pour la faune que par exemple un champ d’orge ou de houblon. The Guardian l’avait d’ailleurs bien résumé : "Le cidre est l’alcool le plus vert qui soit. Écrasez des pommes, faites-en sortir le jus, faites-le en baril et le tour est joué !".
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