Alors que la flambée du prix de l'énergie et de l'essence nous a inquiétés pendant de longs mois, il ne s'agit pas du seul poste à peser sur le portefeuille des ménages. L'un d'entre eux, beaucoup plus insidieux, concerne la hausse du coût des denrées alimentaires. Bien que l'inflation ait fortement diminué, les prix des supermarchés ont augmenté de 29% depuis décembre 2021. Pour contrer cette hausse des prix, le financier anglais Marc Lewis a partagé sa méthode intitulée "downshift challenge".
4 conseils pour vous aider à faire des économies :
Le "downshift challenge"
Grâce à cette méthode d'épargne, l'expert explique que nous serions capables d'économiser jusqu'à 1000 euros par an dans le budget courses. L'idée est simple et part du postulat suivant : un prix élevé n'est pas automatiquement un gage de qualité. Certains produits très bon marché apparaissent même meilleurs que leur équivalent dans les grandes marques, comme le démontrait UFC-Que Choisir dans une étude. Le "downshift challenge" propose dès lors de regarder au-delà du packaging et du marketing, et de se pencher vers les sous-marques de certains produits pour tâter leur rapport qualité/prix. Pour cela, il convient d'abord d'identifier les différentes gammes de produits.
Il y a d'abord les "premiums", soit les produits les plus chers qui insistent sur leur qualité exclusive. Viennent ensuite les produits des marques des grands groupes (Kellogg's ou Heinz par exemple), qui sont moins chers mais se situent tout de même dans les prix élevés. Juste en dessous, il y a la marque du supermarché dont le prix est généralement plus attractif. Finalement, il y a les marques "discounts" qui mettent quant à elles l'accent sur leur aspect "premiers prix" ou "produits du quotidien".
Descendre d'une gamme
Le concept du "downshift challenge" va dès lors consister à opter pour une marque directement inférieure à celle que l'on choisit habituellement. Inutile de passer d'un extrême à l'autre, sauf si le produit le moins cher vous plaît tout autant que le produit le plus cher évidemment. Les plus drastiques parviendraient ainsi à réaliser près de 30% d'économie, contre 15% pour les plus modérés. Soit une économie d'environ 1 000 euros par an.
Une seule réserve néanmoins : on abandonne une marque premium au profit d'une marque blanche uniquement si la qualité gustative et sanitaire apparaît similaire. Certains aliments moins chers (pas tous) peuvent en effet contenir des ingrédients controversés qu'il ne serait pas judicieux de privilégier pour sa santé. "Le but de ce système n'est pas de vous obliger à descendre d'un niveau de marque pour tout, mais de vous assurer que vous ne dépensez pas de l'argent sans raison. Si vous ne pouvez pas faire la différence entre les produits de marque inférieure, pourquoi payer plus cher ?", explique Marc Lewis.
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