Canicule : la ville à éviter à tout prix les jours de grosses chaleurs

Les températures grimpent, on annonce plus de 30° ce dimanche. Un conseil : restez bien au frais, mais surout, il faudrait éviter de se rendre dans cette ville située à trois heures à peine de Bruxelles. On vous explique pourquoi. 

Par la redaction, Photo : Unsplash |

La Terre brûle, cela en raison de nos émissions de gaz à effet de serre. Et ce n'est pas qu'une image. Il suffit de se rappeler des mégafeux de l'été 2022 en France et en Espagne. Là-bas, les températures ont atteint des chiffres record alors que l'Europe se voyait frappée d'une sécheresse historique. On observera d'ailleurs à l'avenir une multiplication et une intensification des vagues de chaleur. Des chercheurs anglais se sont récemment penchés sur les risques de surmortalité liés à ces températures de plus en plus extrêmes en Europe. D'après leurs résultats, une ville serait particulièrement à craindre.

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Paris, la ville la plus meurtrière 

Au total, les chercheurs ont analysé les données de 854 villes européennes entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2019. Parmi celles-ci, on citera les relevés météo, les chiffres démographiques sur les adultes de plus de 20 ans, les infos sur le type d'infrastructures présentes ou encore les facteurs socioéconomiques, topographiques et environnementaux. Grâce à toutes ces informations, les scientifiques ont pu estimer les risques liés à une température extrême en fonction de la position géographique de chaque habitant européen. 

Résultat ? L'Europe de l'Ouest serait la région qui se réchauffe trois à quatre fois plus vite que le reste du monde. Et c'est aussi elle qui subit le taux le plus haut de surmortalité lié à la chaleur ou au froid. Ce sont plus précisément Paris et Londres qui seraient le plus à risque. La capitale française apparaît ainsi comme la ville où l'on risque le plus de mourir de chaleur en Europe. À l'inverse, Londres se révèle être l'endroit où le risque de mourir de froid est le plus important. 

En cause ? Le phénomène d'"îlot de chaleur urbain"

Mais pourquoi Paris ? Pourquoi pas Rome, Barcelone ou La Valette qui affichent pourtant des températures bien plus élevées en été ? À cause de la vulnérabilité de la population, nous indique Futura Sciences, mais aussi de son urbanisation inadaptée aux chaleurs extrêmes. Paris serait ainsi l'une des villes les plus exposées à l'effet d'îlot de chaleur urbain. Ce phénomène se traduit par de véritables bulles de chaleur dues à l'activité humaine et à son urbanisation dense. S'il fait jusqu'à 10°C de moins lors des canicules exceptionnelles dans les zones rurales, c'est parce que les grandes villes comme Paris vont voir leur température ambiante augmenter à cause de toute une série de facteurs : de la forme urbaine, de l'architecture, des matériaux utilisés ou encore de l'absence de végétalisation. Les immeubles vont bloquer la circulation de l'air, les matériaux de construction emmagasiner de la chaleur, et la circulation automobile ne va évidemment pas aider à rafraîchir les rues. 

Que manger pour avoir un peu moins chaud ?

On apprend même que les 2e et 9e arrondissements sont ceux présentant le plus haut degré d'inconfort en cas de canicule. En cause ? La densité de sol imperméable et de constructions. Quant à la capitale londonienne, si elle apparaît comme la ville la moins adaptée au froid alors qu'elle n'est pas la plus froide d'Europe, c'est en raison de la pauvreté d'une vaste partie de sa population. Beaucoup d'habitants vivent ainsi dans des logements moins bien chauffés ou mal isolées, quand ce n'est pas directement dans la rue. 

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