Ces aliments à privilégier pour garder son cerveau en bonne santé et diminuer le stress

Un cerveau en bonne santé passe par une alimentation saine et équilibrée. Selon l'université d'Harvard, certains ingrédients seraient à favoriser. En plus de nous apporter de nombreux nutriments, ils nous aideraient aussi à réduire notre stress. Lesquels sont-ils ? On vous dit tout. 
 

Par Audrey Morard. Crédit photo : Unsplash |

L’Université d’Harvard nous délivre régulièrement ses conseils pour améliorer notre qualité de vie. Si l’on se fie à ses données, la natation serait le sport le plus efficace pour la santé et entretenir ses relations sociales nous aiderait à accéder au bonheur.

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Récemment, l'Université d'Harvard a levé le voile sur les aliments à favoriser pour, à la fois garder son cerveau en bonne santé tout en réduisant le stress. Nous devons ces résultats à Uma Naidoo, psychiatre nutritionniste spécialisée dans l’étude du cerveau et membre du corps professoral de la Harvard Medical School. Elle a entrepris un travail de recherches auprès de ses patients pour déterminer quels sont les aliments les plus efficaces pour notre cerveau. 

Les épices 

Les épices seraient le premier aliment à privilégier pour un cerveau en bonne santé selon Uma Naidoo. Leurs atouts ? Elles abritent des propriétés antioxydantes ce qui permettrait au cerveau de prévenir des épisodes de stress pouvant endommager les tissus cérébraux. Deux épices se démarquent particulièrement : le curcuma et le safran. La première aide à diminuer le stress, tandis que la seconde combat contre les signes de dépression selon une étude menée en 2013 citée par Uma Naidoo. 

Les aliments fermentés

Les aliments fermentés (kombucha, kimchi…) ont connu un véritable essor depuis quelques années. Etonnant ? Pas vraiment. “Ces aliments sont toutes des sources de bactéries vivantes pouvant améliorer la fonction intestinale saine et diminuer l’anxiété” détaille l’experte d’Harvard. Elle poursuit : “Les aliments fermentés offrent plusieurs avantages. Une étude menée en 2016 indique qu’ils pourraient protéger le cerveau des animaux, améliorer la mémoire et ralentir le déclin cognitif”. 

Le chocolat noir 

Le chocolat noir constitue une excellente source de fer. Un élément précieux puisqu’il protège les neurones. Uma Naidoo cite une enquête menée en 2019 auprès de plus de 13 000 adultes. “On a découvert que les personnes ayant l’habitude de consommer régulièrement du chocolat noir avaient un risque réduit de 70% de risques de dépression”. Eléonore de Richecour, diététicienne nutritionniste à Bruxelles, nous confiait d'ailleurs “recommander du chocolat avec un minimum de 70% de cacao. À 85%, c’est encore mieux, mais cela ne plaît pas à tous les palais…”. 

Comment manger sain et équilibré sans se ruiner ? La réponse en images : 

Les noix 

Les noix se constituent de graisses, d’huiles saines, mais aussi de vitamines, trois éléments essentiels pour le bon fonctionnement du cerveau. La psychiatre nutritionniste d’Harvard met aussi l’accent sur les oméga-3 contenus dans les noix. “Ils abritent des vertus anti-inflammatoires et des antioxydants bénéfiques pour l’amélioration de la pensée et de la mémoire”. Uma Naidoo préconise de manger une poignée de noix par jour pour une collation ou dans une salade. “Elles trouvent aussi leur place dans un granola ou un mélange montagnard maison qui sont moins riches en sel et en sucre que ceux disponibles dans les commerces”. 

Les légumes-feuilles

“Quand je dis que les légumes-feuilles comme le chou frisé font une différence pour la santé, mes patients sont réticents à cette idée. Mais les légumes-feuilles contiennent de la vitamine E, des caroténoïdes et des flavonoïdes, qui sont des nutriments qui protègent contre la démence et le déclin cognitif” détaille la spécialiste. 

Les légumes-feuilles (épinards, blettes, chou chinois, cresson, chicon…) sont une source de folate, une forme naturelle de vitamine B9 capitale dans la formation des globules rouges. “Une carence en folate peut affecter certaines conditions neurologiques, alors qu’un taux moyen facilite la production des neurotransmetteurs” affirme la spécialiste d'Harvard.

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