C’est à l’école polytechnique de Moscou que l’on doit la conception de ce projet, mais ne condamnez pas trop vite ses élèves. Car ils n’ont fait que répondre à une demande d’Avtotor, une entreprise possédant des usines d’où sortaient des BMW, des Kia et autres Ford, jusqu’au début de « l’opération spéciale » en Ukraine. La vocation de l’Amber est donc de faire tourner ses usines, avec un véhicule dont les éléments seraient autant que possible sourcés en Russie. Mais on se doute évidemment que la plupart des composants électriques seront Made in China.
David Beckham, sportif et amateur de voitures électriques :
Moquée localement
A ce propos, les constructeurs chinois, qui se sont empressés d’occuper l’espace laissé par les occidentaux sur le marché automobile russe, ne doivent vraisemblablement pas se sentir menacés par cet engin, stupéfiant à tout point de vue. Techniquement déjà, on voit l’énorme sous-bassement de l’Amber, où sont certainement logées les batteries. On est loin des 11 cm d’épaisseur des batteries de la Renault Mégane, par exemple.
Et puis, surtout… Ce design ? Si quelqu’un comprend pourquoi un véhicule électrique (ou n’importe quel véhicule, en fait) ressemble à ça, qu’il nous explique. Et ce n’est pas que notre avis. Alors qu’on a des Russes une image très patriotique, fiers de tout ce que représente leur pays, il semble que l’Amber leur inspire des mèmes cruellement drôles sur les réseaux sociaux…
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