Que manger et à quelle heure pour ne pas reprendre du poids ?

C’est décidé : en 2022, on reprend notre corps en main. Pour cela, on se bouge plus qu’en 2021, mais surtout, on revoit le contenu de son assiette et on respecte son horloge biologique en mangeant les bons aliments aux bons moments.

Par Sigrid Descamps. Photos Unsplash. |

« Perdre du poids », «  Se remodeler une silhouette », « Faire plus de sport », « Mieux manger »… Autant de résolutions que l’on prend à l’aube d’une année nouvelle et qu’il est bon d’intégrer dans un programme complet. Si l’on veut retrouver la ligne et  la forme, l'une des premières choses à faire, c'est bouger. Mais l’alimentation joue également un rôle essentiel, ainsi que les heures auxquelles on mange. C’est le principe de la chrono-nutrition qui s’appuie sur le fait que nos besoins naturels sont inscrits dans notre organisme, qui secrète des enzymes et hormones définies de manière organisée tout au long de la journée. Par exemple, les lipases, qui métabolisent les « bonnes » graisses, sont secrétées le matin. Dès lors, pour répondre de manière adéquate à nos besoins, il faudrait manger les bons aliments au bon moment ; dans le cas contraire, comme notre corps n’en a pas besoin, au lieu d’être assimilés, ils seront stockés.  

La vidéo du jour :

Dès lors, on mange quoi et quand ? L’idéal est évidemment d’établir un programme détaillé répondant à ses besoins propres avec un expert certifié. Nous avons demandé conseil à Stéphanie Tambour, nutrithérapeute formée au C.F.N.A., pour esquisser les lignes d’une journée idéale type. « Notre corps est un peu comme une voiture : on la remplit de carburant le matin, pour qu’elle fonctionne bien et le soir, on la remet au garage. Idéalement, on prévoit un intervalle de quatre à cinq heures entre chaque repas, et on mange quand on a faim, en étant à l’écoute de son corps. »

7 h 30, 8 h : petit déjeuner

« C’est un repas très important auquel il faut consacrer une importance particulière. Il va vous apporter le ‘carburant’ nécessaire pour tenir la journée. Il va aussi permettre de ‘lancer’ la machine », commente l'experte. En effet, c’est le moment de la journée où le corps secrète des protéases, de l’insuline, des lipases. Le repas devra être à la fois complet et équilibré avec des protéines, des lipides et des sucres lents. La nutrithérapeuthe poursuit: « on oublie la confiture et la pâte à tartiner au chocolat pour leur préférer du fromage, du pain, des protéines, de la matière grasse animale ou végétale,  des fruits secs… Ce petit déjeuner doit être suffisant pour que l’on tienne jusqu’au repas de midi sans avoir envie de se ruer sur une collation sucrée à 10h, qui est une mauvaise habitude. »

12h, 12 h30 : repas de midi

C’est le moment où l’organisme secrète des protéases et des amylases, destinées à mettre en place les protéines cellulaires et à stocker les réserves protéiniques. « Le repas du matin et celui du midi sont les plus importants car dans les heures qui suivent l’un et l’autre, on est en activité. Le midi, on prend un vrai repas complet : 2/3 de votre assiette devront être composés de légumes, le reste, d'1/3 de protéines et d’un peu de féculents, comme du quinoa, des lentilles, du riz basmati, des pois chiches... »

16h30, 17h : la collation

« C’est un moment important car le corps connaît un pic d’insuline. C’est le moment de la journée où l’on mangera du sucre. Evidemment, pas n’importe lequel. On mangera par exemple deux fruits, des oléagineux et un carré de chocolat noir. Le rôle du goûter est de permettre de ne pas manger trop le soir et d'éviter les grignotages, mais aussi d'apporter du tryptophane, précurseur de la sérotonine, hormone qui freine nos pulsions. La sérotonine est ensuite transformée en mélatonine, ce qui est propice à un bon sommeil. »

18h30/19h : le repas du soir

« Il se prend idéalement le plus tôt possible, environ une heure, une heure et demie après le goûter. Il doit être léger car le soir, on est majoritairement moins actif, on ne dépense plus autant d’énergie que durant la journée, c’est plutôt le moment où l’on s'installe devant la télé, on lit, on va dormir relativement tôt… Soyez à l'écoute de vos besoins, si vous avez mangé correctement le reste de la journée, vous aurez moins faim. On privilégie au maximum un souper à tendance glucidique (à IG bas). On évite les protéines animales certains soirs de la semaine si c'est possible. Si on a vraiment une fringale ensuite, on s'autorise une tisane, quelques noix ou un carré de chocolat noir, rien de plus. Tout ce que l’on mange après le souper ne sera pas consommé mais stocké. »

* Pour rappel, les horaires sont proposés ici dans le cadre d'une journée type et doivent être adaptés selon les horaires de chacun. Pour un programme complet en phase avec votre rythme biologique et vos besoins, n'hésitez pas à consultez un professionnel de la nutrition.

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