S’il semble devenu difficile de nos jours, quand on veut retrouver l’amour, de se passer des applications, il est également compliqué pour certains et certaines de passer du virtuel au réel. Si les uns préfèrent franchir le pas tout de suite, au risque de paraître trop pressés et en réalité peu intéressés par la personnalité de leur interlocuteur ou interlocutrice, d’autres préfèrent tirer les échanges virtuels et les conversations en longueur. Ce qui n'est pas sans risque non plus...
Comment les câlins aident-ils à se débarasser du stress ? La réponse en images :
L’effet « Monet »
Souvent mûs par la timidité, l’incertitude… nombre d’utilisateurs tendent à reporter la "vraie" rencontre en attendant d’être "sûrs", de se sentir plus en confiance. Avec le risque d’être au final encore plus déçus. Selon Logan Ury, une experte américaine en comportements, interviewée par nos confrères de Metro UK, attendre trop longtemps avant de se rencontrer dans la vraie vie ne pourra que vous desservir. "Lorsque vous échangez trop de messages avant votre premier rendez-vous, vous avez tendance à créer un fantasme de l’autre personne dans votre esprit." Ce que l’experte appelle "l’effet Monet", en référence au peintre impressionniste, qui décrit le phénomène dans lequel notre cerveau envoie des signaux pour embellir notre perception de la réalité. En clair : en restant derrière votre écran ou votre téléphone, vous vous créez une image de votre interlocuteur ou interlocutrice, qui risque fortement de ne pas correspondre à la réalité et qui donc ne pourra que vous décevoir. Et réciproquement !
Et le timing idéal est…
Selon une étude conduite récemment au Royaume-Uni par l’application Hinge, le délai de trois jours serait idéal avant de passer du numérique au réel. Pour Logan Ury, il est recommandé de "parler assez longtemps pour construire un lien, mais également assez brièvement pour ne pas le perdre". Et dans ces circonstances, trois jours constitueraient donc un bon compromis : ni trop tôt, ni trop tard ! Maintenant, rien n’est gravé dans le marbre et chacun reste libre de faire comme il lui plaît.
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