Trois créateurs qui s’affranchissent de la notion de genre

Le monde de la mode se tourne de plus en plus vers le non-genré. De Louis Vuitton aux petits créateurs émergents, les pièces unisexes ont plus que jamais la cote. 

RYLTY, le plus peps

RYTLY est une marque de streetwear unisexe. Encore une ? Oui, mais avec un supplément de peps. Fondée en 2019 par Mohammed Urus, un jeune créateur qui, comme d’autres, a cherché un moyen d’exprimer sa volonté de ne pas avoir à s’identifier de manière trop évidente. Il a voulu créer une ligne pour tous les gens, quelles que soient la couleur de leur peau, leur préférence sexuelle, leur confession religieuse, leur genre, leur  message… Le sien ?Everybody deserves to feel royal! Le résultat ? Des pièces fortes et colorées, du streetwear qui en jette et qui permet à chacun de s’affirmer. Loin des modèles édulcorés trop souvent édités quand on parle de No gender, Rylty se fait remarquer sans poser d’étiquette. Et si ça buzze, c’est aussi parce que l’humoriste flamande Serine Ayari est apparue dans De Slimste Mens (sur la chaîne VIER) habillée d’un ensemble de la marque. 
ryltyofficial.com

Atelier Jean, le plus audacieux

On prend aussi le temps de découvrir la marque de bijoux Atelier Jean qui, elle aussi, refuse toute interprétation binaire de ses créations. La marque n’a pas d’e-shop et vend exclusivement via son compte Instagram. Elle propose une collection limitée de pièces mixtes avec des perles, des breloques et des pendentifs, que l’on porte aussi sur une silhouette masculine, parce qu’aujourd’hui, oui, on peut ! 

Retrouvez les créations sur le compte Instagram Atelier Jean.

Louis Vuitton, le plus établi

Elles ne sont pas encore sorties, qu’elles font déjà du bruit. Et pour cause, les toutes nouvelles sneakers Louis Vuitton, dénommées Charlie, pourront être portées par tout le monde, les hommes, comme les femmes. En effet, la maison française a décidé de s’affranchir des codes souvent trop sexistes du milieu de la haute couture en dévoilant ces sneakers bien particulières. Car en plus d’être unisexes, elles seront également écoresponsables. La semelle est fabriquée à 94 % de caoutchouc recyclé. La tige de la chaussure, blanche aux initiales de la Maison, est quant à elle composée d’un "matériau synthétique lisse et grainé, produit à partir de polyester recyclé et d'une couche de Biopolioli, un plastique à base de maïs", explique le magazine WWD. Les fameuses lettres LV sont élaborées avec un nylon recyclé et recyclable, créé à partir de déchets récupérés tels que des filets de pêche, tout comme l’arrière de la basket. La semelle et les lacets, ont aussi été obtenus grâce à du recyclage. Enfin, la boîte-sac est réalisée en carton 100 % recyclé.

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