Les résultats de l'étude menée par l’Observatoire de la consommation de l’Agence wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (Apaq-W) en novembre 2023 viennent d'être connus. Nous savons désormais quelles sont les boissons préférées des Wallons. Ce sont au total 1000 francophones qui ont été interrogés pour les besoins de cette enquête.
En vidéo : Pourquoi cette boisson tendance est-elle aussi bénéfique pour la santé ?
Entre softs et boissons alcoolisées
Dans la catégorie des breuvages non-alcoolisés, le café et les softs/limonades arrivent dans le top des prédilections wallonnes (après l’eau). Huit répondants sur 10 ont déclaré en avoir consommé dans les trois mois ayant précédé la recherche. Et au niveau des alcools ? Sans surprise, ce sont le vin et la bière qui occupent le haut du classement. 47% des Wallons ont déclaré avoir dégusté un bon verre de vin et 46% de la bière, toujours lors de ces trois mois de marge. Seuls 3% des sondés n’auraient pas du tout bu d’alcool durant la période où l’enquête a eu lieu.
Les breuvages locaux en perte de vitesse
Parmi les non-consommateurs de boissons alcoolisées, 23% affirment boire uniquement d’origine wallonne, en particulier des jus de fruits et de légumes. Les breuvages locaux ne semblent donc pas faire partie des options privilégiées par les Wallons. Pire encore, un tiers des sondés déclarent ne pas toucher aux boissons locales et près de la moitié ne savent pas déterminer les origines des breuvages qu’ils achètent. Quelle est l’explication possible derrière ce manque de popularité ? Pour 60% des répondants, le prix reste le premier critère d’achat, et consommer local coûte cher. Le fait que la boisson soit locale, bio ou issue d’une production durable n’est un critère que pour respectivement 6%, 5% et 4% des interrogés.
Il existe cependant d’autres freins à ce rejet du local, comme le manque de visibilité en grande surface ou encore l’absence de réflexe d’achat. En ce qui concerne les boissons alcoolisées, les breuvages locaux séduisent près d’un tiers des sondés (29%), tandis que 43% ne connaissent pas l’origine de l’alcool qu’ils consomment. Parmi celles-ci, la bière s’impose encore et toujours face au vin. Malgré une place encore discrète sur le marché, les perspectives pour les boissons wallonnes - tant alcoolisées que non alcoolisées - restent positives puisque les consommateurs désirant s’intéresser au local sont de plus en plus nombreux. Le défi pour les producteurs reste de se faire connaître davantage.
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