Cela fait plusieurs décennies que la cuisine s'est internationalisée. On mange italien, japonais, coréen, indien... dans presque tous les pays du monde. Les recettes de chaque pays s'exportent aux quatre coins de la planète. On en profite pour découvrir de nouvelles spécialités locales aux consonances inconnues. Des ingrédients parfois difficiles à déchiffrer sur les cartes des restaurants lorsqu'on les commande pour la première fois. Remitly, société américaine spécialisée dans les transferts d'argent internationaux, s'est penchée sur les mets les plus déroutants du monde et a même décidé d'en faire un classement.
Le bingsu, le dessert coréen givré que l'on va déguster tout l’été :
Le kimchi, l'aliment le plus déroutant
Pour cela, ils ont compilé une liste de plus de 2 700 plats provenant de plus de 165 pays du monde entier. Ces plats ont chacun été associés à des termes tels que "qu'est-ce que" et "comment prononcer", puis analysés par leurs équipes afin de déterminer les plats le plus régulièrement recherchés et donc considérés comme les plus déroutants pour le commun des mortels.
En tête ? Le kimchi. Pour les néophytes, ce mets traditionnel coréen se compose de piments et de légumes lacto-fermentés, c'est-à-dire trempés dans de la saumure pendant plusieurs semaines jusqu'au développement d'un petit goût acide. Il contient habituellement du chou nappa, du radis daikon et des carottes. Pour le goût, on y ajoute de l’ail, du gingembre et du piment coréen (gochugaru). En Corée, on le sert quasiment avec tous les repas. Il fait office d'accompagnement, mais aussi de condiment, et permet de rehausser n'importe quel plat grâce à ses saveurs complexes et légèrement piquantes.
Avec le boom de la culture pop du pays à travers le monde, ce plat gagne en popularité ces dernières années. D'après un sondage réalisé en 2020 auprès de 16 pays différents, 34% des gens déclarent préférer le kimchi, suivi directement par le bibimbap avec 27,8% et le poulet frit à la coréenne avec 27%.
Suivi par deux spécialités du Moyen-Orient
Directement derrière, le deuxième plat le plus déroutant demeure le falafel, originaire d'Égypte. On le retrouve dans la plupart des pays du Moyen-Orient, mais aussi dans de nombreux autres pays du monde. Au menu ? Une boule frite préparée à base d'un mélange de pois chiches, d'herbes et d'épices. Il apparaît particulièrement populaire auprès des végétariens, et sert d'ailleurs d'alternative à la viande pendant les longues périodes de jeûne. On le sert le plus souvent avec du pain pita et du houmous. Ses 750 000 recherches annuelles sur Google témoignent de son succès à travers le monde.
En troisième position, on retrouve le gyros. Originaire de Grèce, sa prononciation est souvent source de controverse puisqu'on le prononce en réalité "yi - ros". Parmi les autres pays dont les plats suscitent le plus d'interrogations, on citera l'Italie, dont trois ingrédients figurent dans le top 25, à savoir les gnocchis, le gelato et le risotto. Le Japon occupe une belle place lui aussi avec les sushis, la soupe miso et le natto (souvent déconcertant pour les novices). Finalement, le beurre de cacahuète et la gelée, garnitures emblématiques des sandwichs aux États-Unis, figurent également dans le top 25 des plats les plus déconcertants.
Pas de plats belges dans le classement, mais un plat français que l'on connaît bien, le foie gras, avec 269 000 recherches à travers le monde.
Un plat de ces aliments par jour peut réduire le risque de maladie cardiaque :
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