Comment la marque Omega est-elle devenue le chronométreur officiel des Jeux olympiques ?

Le 26 juillet, sur la Seine, l’inauguration des olympiades d’été marquera le 31ᵉ anniversaire d'Omega en tant que chronométreur officiel des JO. Un partenariat historique.

Par CHRISTOPHE DOSOGNE. Crédits photo : D.R. |

De fait, 1932 marque un tournant dans l’histoire du chronométrage sportif : Omega devient alors chronométreur officiel des Jeux olympiques de Los Angeles, fournissant pour l’ensemble des disciplines trente chronographes de haute précision, certifiés par l’Observatoire de Neuchâtel. Partant, elle emporte l’adhésion du Comité international olympique, les résultats officiels étant enregistrés au cinquième et au dixième de seconde.

Après la guerre, Omega utilise des cellules photoélectriques à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver de 1948, à Saint-Moritz. Mobiles, étanches et indépendantes du réseau électrique, elles peuvent résister à d’importantes variations de température et, grâce à la technologie infrarouge, échappent au phénomène de réflexion parasite dû au soleil et aux flashes. Désormais capable d’afficher les centièmes de seconde, le Racend Omega Timer fait son apparition en 1949 et se voit rebaptisé Photofinish pour les JO d’Helsinki, en 1952. Le quartz et l’électronique ont alors le vent en poupe. Dès 1956, aux Jeux de Melbourne, le chronomètre Swim Eight-O-Matic, premier appareil semi-automatique à affichage numérique, permet aux opérateurs de départager deux nageurs terminant la course pratiquement au même moment.

La nouvelle Speedmaster Chronoscope Minus, en version acier inoxydable avec lunette en aluminium anodisé, et version boîtier et bracelet en 18K Moonshine TM Gold et lunette en céramique.

Partenariat prestigieux

Mais, c’est l’invention, en 1961, de l’Omegascope, à l’origine du concept d’affichage en temps réel dans les retransmissions sportives, qui fera date lors de son entrée officielle, en 1964, aux Jeux olympiques d’hiver d’Innsbruck, les premiers à bénéficier d’un chronométrage électronique complet. Lors du lancement de l’horloge du compte à rebours officiel des JO de Paris, en juillet dernier, Thomas Bach, Président du Comité international olympique, rappelais ainsi que "depuis plus de 90 ans, Omega veille à l’enregistrement précis des résultats des athlètes afin qu’ils puissent être inscrits dans l’histoire olympique."

Pour l’édition 2024, Omega a d’ailleurs accueilli cinq athlètes français au sein de sa famille d’ambassadeurs sportifs, lesquels arborent fièrement la Seamaster Diver 300M "Paris 2024" Special Edition, nouveau garde-temps officiel, en acier inoxydable et Moonshine™ Gold 18 carats, alliage d’or jaune maison ultra-résistant. L’or a été utilisé pour la lunette de la montre, avec échelle de plongée structurée au laser. Réalisé en céramique blanche, le cadran présente une finition mate avec des vagues polies. Au poignet, la montre se porte sur un bracelet en acier inoxydable doté du nouveau système breveté de changement rapide d’Omega, qui permet de facilement le remplacer par un bracelet en caoutchouc bleu, blanc ou rouge, voire un bracelet NATO dédié à Paris 2024.

Le 26 juillet dernier, un an jour pour jour avant l'inauguration officielle des JO de Paris 2024, Omega lançait officiellement l'horloge du compte à rebours, au pied de l'emblématique Tour Eiffel, en présence de Raynald Aeschlimann, PDG d'Omega, de Thomas Bach, président du Comité International Olympique, et de Tony Estanguet, président de Paris 2024.

omegawatches.com

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