L’industrie du textile est considérée comme l’une des plus polluantes au monde, juste après le pétrole. Quand on sait que la simple fabrication d’un jean par exemple nécessite entre 7.000 et 11.000 litres d’eau, l’on n’ose même pas imaginer l’impact environnemental des plus grandes marques de prêt-à-porter.
À l’issue du sommet du G7 qui s’est déroulé ce week-end à Bizarritz, une trentaine de marques ont annoncé s’engager dans une démarche durable globale, afin de préserver le climat, la biodiversité et les océans.
Parmi elles, les marques les plus luxueuses comme Chanel, Hermès, Burberry et Stella McCartney et d’autres plus accessibles comme H&M, Gap, Nike, se sont mis comme objectifs de réduire drastiquement leur impact environnemental d’ici 2050.
Concrètement, pour atteindre les objectifs fixés, les membres du "Fashion Pact" s’engagent à atteindre 100 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 afin de maintenir le seuil de 1,5 °C d’ici 2100 ainsi qu’à supprimer définitivement les plastiques à usage unique. Pour y arriver, chaque marque sera libre de choisir sa stratégie d’action.
Parmi les marques à avoir rejoint la coalition, l’on retrouve : Adidas, Burberry, Ermenegildo Zegna, le Groupe Fung, les Galeries Lafayette, Giorgio Armani, H&M, Hermès, Zara, Karl Lagerfeld, Kering, La Redoute, Moncler, Nike, Prada, Puma, Ralph Lauren, Salvatore Ferragamo, Selfridges, Stella McCartney et Chanel, et bien d’autres encore. Une grande avancée pour la planète mode.
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