Connaissez-vous le huitième continent ? En 1997, l’océanographe Charles J. Moore a découvert dans le Pacifique une gigantesque zone constituée d’ordures peu voire non biodégradables. Un "continent de plastique" dont la superficie équivaut à trois fois celle de la France. On estime que près de 9 millions de tonnes de déchets plastiques sont rejetés dans les océans chaque année. Si différentes actions sont menées pour tenter d’enrayer ce désastre, il reste encore hélas beaucoup à faire. Bonne nouvelle : à notre modeste niveau déjà, on peut agir…
On évite le suremballage
En Belgique, on estime que le volume de déchets d’emballage en plastique a été multiplié par 50 au cours de ces 30 dernières années ! Il est donc grand temps d’enrayer ce mouvement. On doit donc éviter au maximum les produits emballés. Pour ce faire, on essaie d’acheter un maximum de produits en vrac ou à la découpe. On n’achète des produits emballés que si l’emballage est réellement nécessaire et dans ce cas, on privilégie les grands conditionnements pour les denrées non périssables. On opte aussi pour des produits vendus dans des contenants que l’on peut recharger (c’est le cas notamment de certains produits d’hygiène de maison). Et évidemment, on privilégie les emballages recyclables (en verre, en carton, en métal…).
On fait ses courses sans sac plastique
On pense à utiliser à la place des sacs soit en kraft, qui peuvent être réutilisés une dizaine de fois et sont compostables et biodégradables en quelques mois ; soit en polyester, qui se plie facilement, se glisse dans une poche et se réutilise à l’infini ; soit en coton ou en toile de juste. A noter concernant ces derniers, qu’ils n’ont un réel impact positif sur l’environnement que si on les utilise de nombreuses fois et qu’il est inutile d’en posséder des dizaines, aussi jolis soient-ils.