Manger debout : on le fait tous ! Soit parce que, trop pressé, on enfile un en-cas en marchant entre deux rendez-vous professionnels, on mange sur un coin de table ; soit à l’occasion d’un walking dinner, accoudé sur un mange-debout, ou par ces beaux jours, lors d’un afterwork ou d’un apéro estival, où l’on grignote l’un et l’autre tapas entre deux verres, voire aux abords d’un foodtruck lors d’un festival. Eh bien, mauvaise nouvelle : manger sur ses deux pieds est une mauvaise idée.
On mange plus
D’abord parce qu’en mangeant debout, on a l’attention attirée par autre chose que ce qu’il y a dans notre assiette : par la musique, l’ambiance de la soirée, la conversation avec ses amis, les autres personnes présentes… Bref, on n’est pas du tout concentré sur ce que l’on mange. Du coup, on mastique moins bien, on prend moins garde à ce qu’on avale et le cerveau, de son côté, n’assimile pas le fait que l’on mange. Pour lui, on n’est donc pas rassasié et il en redemandera plus. De quoi nous pousser sans que l’on s’en rende compte à ingérer jusqu’à deux fois plus que ce que l’on aurait mangé en restant assis et concentré sur notre repas.
On goûte moins
A noter que manger debout altèrerait également le goût des aliments. La position dans laquelle on mange influence en effet notre système vestibulaire, qui interagit avec le système sensoriel gustatif. Plus simplement : quand on est debout, la force de gravité pousse le sang vers le bas, forçant le cœur à travailler davantage pour le faire remonter, ce qui augmente le stress et réduit la sensibilité sensorielle, et donc le goût.
Verdict ? Prenons le temps de nous attabler pour manger, notre corps nous dira merci !