Passés les premiers jours de stress, j’ai compris grâce à mon mari, qu’il ne fallait pas rester prostrés, mais en tirer quelque chose de positif : nous nous sommes assez vite adaptés à ce changement. Certaines choses nous manquent évidemment, comme les restos, les grandes tablées entre amis, mais humainement parlant, j’ai apprécié la qualité de vie, les petits bonheurs. Nous sommes posés, nous jouons, parlons … Depuis deux semaines, les choses reprennent au niveau boulot, mais doucement, donc je le vis comme une parenthèse.
Bien-être à la carte
Le jeudi ou vendredi, j’essaye de passer chez Hyvin, le centre de bien-être que j’ai ouvert il y a deux ans déjà. Nous travaillons avec des thérapeutes indépendants et chacun gère ses soins ; je suis là pour voir si tout va bien, vérifier que tout roule, et j’en profite pour brainstormer avec les équipes. On essaye de développer des idées pour faire vivre ce lieu et créer des synergies entre nous. C’est mon rôle : orchestrer les choses et faire vivre le lieu. Nous organisons des conférences par exemple. Nous avions des idées, comme organiser des apéros, une journée portes ouvertes… Hélas le confinement a mis cela en standby. Quand je suis là, j’en profite évidemment pour faire quelques soins, comme le LPG (une technique qui sculpte et qui masse tout en douceur), des soins énergétiques, de la réflexologie… c’est un miracle pour se débarrasser du stress !
Quand je rentre, le vendredi soir, c’est le grand n’importe quoi à la maison, on relâche la pression, on ne planifie surtout rien et on se laisse porter : c’est le jour déstructuré, le soir où on ne se pose aucune question à part réfléchir à ce que l’on a envie de manger.
Elevage de poules
Ce samedi, on ira chercher des plantes. C’est un peu le jour où on s’occupe de tout ce qui concerne la maison. Samedi passé, par exemple, nous avons été chercher des poules. Une idée un peu folle, mon mari en avait envie et j’ai suivi ; j’aimais l’idée d’avoir un compost naturel et des œufs frais du jour, bio … Nous avons donc ramené des poules et aménagé un poulailler. Il faut les rentrer le soir et veiller à ce qu’elles aient à boire et à manger, mais à part cela, elles demandent peu de soin. Il y a six mois j’aurais hurlé à l’idée d’avoir des poules. On peut vraiment dire que c’est le confinement qui m’a amené à cette adoption, parce que sans ces semaines confinées, je n’aurais pas autant pris possession de ma maison et de mon jardin, j’aurais repoussé cette idée à cause du boulot, de nos vies trop chargées...
Depuis qu’on passe tous nos week-ends à la maison, on profite pleinement du jardin et du beau temps. Il n’y a plus de resto, donc tout se fait à la maison. Mon homme adore les barbecues. Donc, on met la musique et on se crée une belle ambiance musique et lumière, parfois rien que pour nous trois. Il faut se ménager des moments festifs, ça aide aussi à se sentir mieux.
Rentrée des classes
Depuis quelques mois, chaque jour est un peu un dimanche, donc tout est déstructuré, mais disons que le dimanche est le jour où l’on brunche plus longuement, on traîne au lit… Puis, quand on bouge, on va se balader à vélo ou dans le bois : c’est une journée où on recharge les batteries, même si c’est un peu bousculé ces derniers temps… Par contre, avec la reprise des écoles et de mes tournages, le rythme des semaines va se stabiliser à nouveau. Il plane comme une ambiance de rentrée des classes.
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