Qui sont les Dink’s, ces voyageurs qui ne partent qu’en septembre ?

Le paysage du tourisme est en constante mutation, surtout depuis la pandémie. Dans ce contexte de plus en plus personnalisable émerge une nouvelle catégorie de voyageurs, les Dink’s,! Mais qui sont-ils ? Explications

 

Un voyageur particulier

Pour la plupart d’entre nous, les vacances sont calquées sur les rythmes scolaires. Avec de gros pics de départs dans les aéroports et sur les routes. Septembre est donc un période bien plus calme pour les touristes, mais pas pour tout le monde. Il existe en effet une catégorie de voyageurs de plus en plus nombreuse qui n’est pas soumise à ces rythmes. On pense aux pensionnés bien entendu, mais une nouvelle catégorie fait son apparition et les tour operators les ont baptisés les Dinks. (traduisez : Double Income No Kids), soit les couples de jeunes actifs, qui touchent donc tous les deux un bon salaire et qui n’ont pas d’enfant (pas encore ou pas du tout). Il peut ici aussi s’agir de jeunes pensionnés encore actifs mais la tendance est bel et bien observable : pour preuve, le site de vente de séjours en ligne Hotels.com signale que 95 % des recherches de septembre sont effectuées par un profil bien particulier : des couples de 2 adultes sans enfants. Une tendance qui rejoint celle des hôtels ou des vols "Adult Only", qui semble aussi prendre de l'ampleur.

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Tout bénéfice

Evidemment, ces couples libérés de toute obligation scolaire profitent des moments creux pour réserver leur séjour et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il en tirent de nombreux avantages : partir en septembre, c’est partir au calme, payer moins cher et souvent, c’est pouvoir profiter d’une météo moins étouffante que durant les mois d’été les plus chauds.

Moins chères et plus calmes, les vacances en septembre - Photo Toa Heftiba sur Unsplash

En septembre, les séjours et les vols sont nettement moins chers, ce qui permet de s’offrir un beau voyage pour un budget réduit. Une qualité de vie qui leur est chère: 59 % des Dinks interrogés par Hotels.com estiment qu’ils ne pourraient pas partir autant s’ils avaient des enfants et, selon une étude réalisée par OnePoll pour Hotels.com, 44 % d’entre eux seraient même prêts à repousser le moment d’avoir un enfant afin de pouvoir continuer à voyager avec ces avantages.

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