1. Prendre un bain de lumière
Oui, même en hiver. Lorsque les journées raccourcissent, le manque de lumière naturelle provenant du soleil entraîne une baisse d'énergie. En effet, notre corps produit plus de mélatonine lorsque la lumière est basse, ce qui induit un sentiment de fatigue latent. Pour lutter contre ce phénomène, on se prend un bon bain de lumière - encore plus s'il y a exceptionnellement un peu de soleil dehors - pour faire le plein de vitamine D. Cette dernière permet non seulement de nous aider à lutter contre la sensation de fatigue mais agit aussi sur notre humeur et la qualité de notre sommeil.
Et si vous avez un espace de verdure près de chez vous, c'est le moment où jamais d'aller prendre un bon bol de vitamines G (pour green). selon un article du Journal of Environmental Psychology, le fait de passer 15 minutes au grand air et entouré d’arbres suffirait à se sentir revivifié. Au Japon, le "bain de forêt", appelée le Shinrin-yoku, est même devenu une pratique médicale très populaire.
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2. Se forcer à prendre une pause
La fatigue mentale est l'une des principales causes d'épuisement et le homeworking a tendance à renforcer cet effet de saturation. Pour garder la tête hors de l'eau, il est primordial de s'accorder des pauses. Mais pas n'importe lesquelles. Le chercheur Cyril Couffe a étudié ce qu'était une "bonne pause". D'après lui, elle consisterait à s'accorder des moments d'errance mentale, autrement dit un "répit cognitif" en se laissant divaguer ou être dans la lune par exemple. La mauvaise pause consisterait quant à elle à se concentrer sur une autre tâche de manière optimale (lire ses mails, scroller sur son smartphone, regarder la télé...)
Le secret consisterait donc à ne rien faire d'autre que de laisser vagabonder son esprit, ce qui favorise les moments de créativité, nous fatigue moins et augmente notre productivité. Deux pauses de soixante secondes d'errance sur 45 minutes seraient déjà un timing largement suffisant, qui augmenterait de 10% nos performances !
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3. Tester la sieste "flash"
À la Dali ! Le célèbre peintre surréaliste était connu pour être un grand insomniaque. Il pratiquait donc non pas la "micro-sieste" mais la sieste "flash" pour récupérer en journée et regagner en créativité. Il s'allongeait sur un siège, la tête appuyée sur le dossier, saisissait une clef dans sa main gauche sous laquelle il plaçait une assiette retournée. Cette technique lui permettait de se réveiller grâce au bruit provoqué par la clef lorsqu'il la lâchait en s'endormant. Cette technique permettait à l'artiste au style inimitable de ne pas se laisser envahir trop profondément par le sommeil tout en tirant tous les bénéfices de la power nap. La durée parfaite en réalité ? 10 à 20 minutes, pas plus !
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