Et si l'endroit où vous viviez avait une influence sur votre santé mentale ? Impossible de nier que notre environnement direct impacte fortement notre humeur et nos émotions. Une recherche menée par Health & Place vient d'ailleurs de dévoiler que les personnes qui vivent à moins d'un kilomètre de l'océan sont 22% moins susceptibles de développer des symptômes de santé mentale par rapport à celles qui vivent à plus de 50 kilomètres.
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Une meilleure santé physique et mentale
Une étude révèle que les personnes qui vivent près de l'océan ont une santé mentale nettement meilleure que les autres. En cause ? L'environnement marin aurait une série d'effets positifs sur la santé : réduction du niveau de stress, amélioration de la santé mentale, encouragement de l'activité physique... En outre, l'air salé, riche en ions négatifs, peut améliorer la fonction respiratoire et stimuler l'humeur. La vie sur le littoral est aussi souvent associée à un rythme de vie plus détendu, plus lent, qui favorise l'activité physique et l'interaction sociale. Les personnes qui vivent près de la côte semblent plus enclines à pratiquer des activités sportives en plein air (marche, course à pied, cyclisme...) qui réduisent le risque d'obésité, de maladies cardiaques et de nombreux autres problèmes de santé.
Bonne nouvelle pour celles et ceux qui ne vivent pas près de la côte, même une courte visite au bord de la mer aurait un impact positif sur la santé et le bien-être. Ainsi, les personnes qui vivent dans des zones urbaines, mais ont un accès facile à la côte, bénéficieraient d'un niveau de stress beaucoup moins élevé et d'une meilleure santé mentale.
Une vérité vieille de 500 ans
Une étude de l'université de Vienne rappelle que ces affirmations ne sont pas nouvelles. "Depuis des siècles, les habitants des bords de mer et les vacanciers vantent l'impact positif de la proximité de l'océan sur leur bien-être. Le bruit des vagues qui s'écrasent, l'air salé de la mer et la fraîcheur de l'eau ont tous été loués pour leurs effets rajeunissants. Si la plupart d'entre nous l'ont toujours su intuitivement, la communauté scientifique commence à peine à s'y intéresser", expliquent les auteurs de l'étude.
Dès 1660, les médecins anglais faisaient déjà la promotion des bains de mer et des promenades côtières. Au milieu des années 1800, les citoyens européens plus aisés sont encouragés à prendre l'air marin comme forme de traitement de santé. Avec les progrès de la technologie médicale au début du XXe siècle, ces pratiques sont tombées en désuétude. Ce n'est que récemment que le corps médical a recommencé à prendre conscience des effets bénéfiques de la proximité de l'océan.
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