C’est une ouverture que nous attendons avec impatience depuis des années : le Corinthia Grand Hotel Astoria se dévoile de jour en jour, mais les travaux ne sont pas encore totalement finalisés, la surprise restera donc totale jusqu'au jour J. L'ouverture est prévue pour octobre, c'est en tout cas ce que nous promet son directeur, Edward Leenders. En attendant d’en découvrir toutes ses finitions, nous nous sommes rendus sur place pour découvrir les coulisses du futur palace. Si nous avons déambulé parmi les échafaudages et dans les odeurs de peinture, nous avons pu constater à quel point cette rénovation est minutieuse. "C'est pour cela qu'elle prend tellement de temps", nous explique Edward Leenders. "Le bâtiment est classé, tout a dû être validé par la Commission des Monuments et Sites, qui est très scrupuleuse. Dans le grand salon de musique, nous avons du retirer 7 couches de peinture successives pour retrouver les coloris d'origine, un travail de titan."
En vidéo, on vous emmène dans les coulisses de cette rénovation :
Un nouveau lieu prestigieux
Mais ne croyez pas que seuls les visiteurs fortunés en profiteront. L'hôtel a été conçu pour prendre sa place pleinement dans la ville: un spa Sisley y sera aménagé et accessible à tous, ainsi qu'un espace retail avec des boutiques qu'on ne trouvera qu'ici et surtout, la partie restauration a été choyée et entend bien attirer bien plus que les touristes et businessmen de passage. Edward Leedners : "il y aura deux restaurants et un bar à cocktail. Un restaurant gastronomique et une brasserie, mais nous avons voulu confier le projet à deux chefs d'exception, pour chacun des espaces." C’est donc naturellement que l’équipe du Corinthia s’est tournée vers des chefs prestigieux de la gastronomie belge. C’est David Martin, chef 2 étoiles du restaurant La Paix à Anderlecht, et Christophe Hardiquest, chef étoilé du restaurant Menssa, le nouveau concept qui a pris la place du mythique Bonbon, qui ont été choisis. Le premier orchestrera le restaurant gastronomique 'Palais Royal' avec menu débordant de saveurs d'inspiration japonaise, à la fois complexes et accessibles, tandis que le second prendra les rênes de la brasserie "Le Petit Bon Bon", en référence à son ancien établissement doublement étoilé bon Bon.
Des chefs étoilés
Ce dernier nous confiait déjà il y a quelques mois qu’il avait toujours besoin de nouveaux challenges pour se réinventer : “C’est nécessaire de sortir de sa zone de confort, ça permet de remettre sa cuisine en perspective”. Lui qui a pour habitude de bousculer les codes de la gastronomie pour proposer une cuisine qu’il aime qualifier de “décomplexée”, le voir prendre les rênes d’un palace pourrait en dérouter certains. A l’image de Gert de Mangeleer, qui ressuscité Hertog Jan au Botanic à Anvers, ou du chef Jean Imbert, qui a repris les cuisines du Plaza Athénée à Paris et décroché l’année qui a suivi sa première étoile, on peut compter sur Christophe Hardiquest pour sublimer les plats traditionnels de notre gastronomie pour en faire des créations originales et exceptionnelles. La gastronomie, même celle rattachée à un patrimoine historique, se modernise et qui mieux alors que Hardiquest pour s’en emparer ? “Pour moi, la Belgique est le pays où l’on mange le mieux. La Belgique est un pays de cocagne et de savoir-faire depuis très longtemps. On a des chefs et des artisans extraordinaires et je pense qu’on est dans une ère où la créativité n’a plus de limites. Pour un chef, c’est donc la meilleure période pour la création”.
Concrètement, ce premier palace hôtel 5 étoiles proposera 2 restaurants et un bar à cocktails dont la carte a été confiée à Hannah van Ongevalle, célèbre mixologue flamande. En plus de cela, il y aura également un Spa de luxe, un club de gym haut de gamme, trois boutiques et d'autres services avec lesquels l’hôtel se concentre aussi sur le public bruxellois.
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