50 ans de sportswear

Gros plan sur le spécialiste du sportswear italien, qui fête son demi-siècle d’existence.

C’est l’un des termes les plus souvent utilisés dans le jargon mode actuel. Inventé aux États-Unis et devenu incontournable depuis une ou deux décennies, ce mix d’inspirations sportives et de touches plus couture est intimement lié à la marque Sportmax, petite cousine de la marque Max Mara, le spécialiste incontesté du manteau plus-que-parfait.  

Achille Maramotti, son fondateur était un visionnaire. Dans les années 60, environ vingt ans après la création de sa maison, l’homme d’affaires louche du côté des États-Unis, où le sportswear est en plein boom. Devant les nouvelles envies d’une clientèle jeune, dynamique et de plus en plus active, en 1970, il lance Sportmax, un label centré sur l’idée d’innovation, technique et stylistique.

La technicité stylée

Achille Maramotti veut apporter de nouvelles réponses à une génération de consommatrices que les vêtements trop stricts ou inconfortables ne branchent plus du tout. En 1969, il lance une nouvelle ligne qui n’a finalement de sportive que le nom. Car ce qui intéresse Achille Maramotti, c’est surtout cette nouvelle allure, à la fois chic et très cool, dont il sent qu’elle est là pour longtemps. Il vise droit dans le mille. Cette attitude -mix d’esprit joyeux, vif et pétillant -, Grazia Malagoli, l’actuelle directrice artistique de la marque, cherche encore à la traduire dans les collections actuelles.

La versatilité assumée

Un top sportmax sera toujours une version néosporty. « Nous intégrons différents éléments - comme les zips, les pressions ou encore les mousquetons - dans chacune de nos collections », précise Grazia Malagoli. C’est un design pensé et conçu pour transcender les genres. La possibilité de faire évoluer son style en cours de journée, l’essence même du sportswear, mais surtout une approche beaucoup plus européenne de ce que pourrait-être sa version américaine.

La mixité sublimée

« Le vestiaire Sportmax est fortement lié à l’idée d’hybridation et donc de design futuriste », ajoute Grazia Malagoli. Le mélange de différents tissus tantôt chics (dont la laine ou le cachemire, une fixette de la maison italienne), tantôt techniques, accentue le côté novateur des collections. La mixité Sportmax se traduit aussi par le caractère hybride de certaines pièces.  Jamais gratuit, chaque détail d’un manteau, d’un top ou d’une jupe Sportmax est pensé dans une idée de fonctionnalité. Comme dans un vêtement sportif classique, le vêtement doit offrir un supplément de confort, de chaleur, de praticabilité.

L’ultrapersonnalité

La beauté atypique des filles choisies pour incarner l’esprit Sportmax sur le catwalk et les images de campagne tranchent avec une esthétique formatée propre à la majorité des marques de prêt-à-porter. « Nous cherchons des personnalités à part, donc des filles qui dépassent l’idée de beauté classique telle qu’on l’entend généralement », précise Grazia Malagoli. « Aujourd’hui, le sportswear englobe la notion d’ouverture sur le monde. D’abord centré sur l’idée de se libérer d’un chic trop bourgeois, il a atteint un certain degré de maturité et coïncide désormais avec les concepts d’inclusivité et de diversité, deux valeurs très actuelles. » 

L’allure réinventée

Sportmax, c’est la douceur et le tombé parfait d’un beau manteau Max Mara, mais dans une version plus cool. « C’est, par exemple, un blouson, plutôt qu’un manteau long, combiné à une jupe crantée qui permet de faire de grandes enjambées », précise Grazia Malagoli. L’excentricité, on l’aura compris, est tout, sauf une recette maison. Dans le vocabulaire Sportmax, le concept de sportswear glisse doucement vers celui d’easywear. En anglais, on dirait effortless. En italien, senza sforzo. 
sportmax.com

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