Ce nouveau moyen de transport entre la voiture et le deux-roues sera bientôt partout

La mobilité urbaine ne cesse d’évoluer ces dernières années et de nouveaux moyens de transport apparaissent. Parmi l’offre multiple, la Microlino débarque sur le marché, soit une petite citadine électrique d’un nouveau genre. Explications. 

Par Anissa Hezzaz photos : D.R. |

Dans la catégorie des petites citadines, celle qui nous vient directement à l’esprit est évidemment la Citroën AMI, lancée début 2020, une petite voiture électrique deux places qui ne nécessite pas de permis. Si celle-ci avait d’abord fait l’objet de nombreuses moqueries, très vite, les citadins ont été séduits par son aspect pratique et les constructeurs automobiles ont décelé son potentiel. Grâce à leur gabarit riquiqui et leur consommation de carburant frugale à l’heure où les prix de l’énergie flambent, les mini-citadines apparaissent désormais pour beaucoup comme indispensables. 

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Une nouvelle forme de mobilité

Dans cette lignée, D’Ieteren multiplie les solutions de mobilité alternatives qui séduisent les citadins et les navetteurs enclins à délaisser leur voiture classique. La Microlino, imaginée en Suisse par la société Micro à l'origine des trottinettes, cette voiture est tout naturellement née partant du constat que la plupart de nos voitures actuelles sont souvent trop grande pour l’utilisation quotidienne que l’on en fait. En effet, la distance moyenne parcourue se limite à 35 km par jour, et nos voitures sont à l’arrêt près de 90 % du temps, avec un taux d’occupation qui ne dépasse pas 1,2 personne par véhicule. 

Mi-trottinette, mi-voiture

Ce nouveau modèle de voiture d’un nouveau genre est donc comparable à une petite citadine 100 % électrique légère et sans émissions de CO2. À mi-chemin entre la trottinette électrique, et la voiture, la Microlino est considérée comme un quadricycle lourd. Elle requiert donc un permis B pour la conduire puisqu’elle grimpe jusqu’à 90 km/h. Plus rapide qu’une trottinette, plus agile qu’une voiture et plus pratique qu’une moto, on est ici clairement sur une nouvelle forme de micro-transport pour venir compléter l’offre de mobilité alternative. L’idée pour D’Ieteren était justement de combler le créneau encore inoccupé entre la voiture et le deux-roues. Si cette nouvelle voiture nécessite un permis B, ce n’est pas la seule différence que l’on note avec d’autres micro-citadines : celle-ci peut atteindre jusqu’à 90 km/h, ce qui la rend deux fois plus puissante que la Citroën Ami par exemple, considérée quant à elle comme un quadricycle léger. 

La Microclino dispose également d’un coffre de 230 L, permettant à ses utilisateurs de charger l’équivalent de trois packs de bouteilles d’eau, alors que l’Ami n’en possède pas. Enfin, il est le seul véhicule de cette catégorie à être doté d’un châssis monocoque. « Ce type de construction améliore la qualité, la longévité et la sécurité par rapport aux châssis tubulaires conventionnels généralement utilisés dans les micro-cars », comme l’explique D’ieteren. 
Côté pratique, elle se faufile facilement partout puisqu’elle ne fait que 2,5 m de long et surtout, elle se recharge en trois à quatre heures sur une prise normale (selon le type de batterie). Notez que le prix de base de la minicitadine Microlino se situera aux alentours de 14 900 €. Elle sera commercialisée à partir de 2023. 

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