Comment savoir si vous allez devenir chauve ?

La perte de cheveux peut devenir une obsession pour certains hommes. Mais quels en sont les facteurs et comment s'en prémunir ? Explications. 

Par Audrey Morard. Crédit photo : Pexels |

C'est une question que beaucoup d'hommes se posent : vais-je devenir chauve ? Au fil des années, les cheveux peuvent se dégarnir, le haut du crâne laisse apparaître un peu plus de peau. La fameuse boule à zéro serait-elle en train de montrer le bout de son nez ? 

La génétique tient évidemment un rôle important. Si notre père a perdu ses cheveux à 40 ans, on se dit qu'il y a de fortes chances que cela nous arrive aussi. Comme le précise le docteur Alan J. Bauman, médecin spécialiste de la restauration capillaire et fondateur de Bauman Medical au magazine GQ : “Les gènes de la perte de cheveux peuvent être hérités du côté maternel ou paternel de la famille, ou d'une combinaison des deux". Mais au-delà de l'hérédité, d'autres facteurs sont à prendre en considération. 

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Un être humain possède en moyenne entre 100 000 et 200 000 cheveux. Ce nombre évolue en fonction du sexe, de l'origine ethnique, mais aussi de la couleur. Une personne ayant les cheveux bruns a environ 100 000 cheveux, contre 75 000 pour les roux. Autre donnée : nous perdons entre 50 à 100 cheveux par jour. En Europe, on estime qu'un homme sur trois est touché par la calvitie à l'âge de 30 ans, un homme sur deux à 50 ans et plus, et plus de trois hommes sur quatre après 70 ans. La calvitie serait d'ailleurs le complexe numéro un pour 9 hommes sur 10.

Le rôle du DHT

Une hormone est en partie responsable de la perte de cheveux. Son nom ? La dihydrotestostérone (DHT). Plus le temps passe, plus elle prend le dessus sur la testostérone, l'hormone responsable du développement de la pilosité sur le corps et le visage. Conséquence : plus la DHT est produite par notre corps, plus les chances de perdre ses cheveux s'accroissent. Elle vient en effet s'installer dans les follicules pileux, provoquant une réaction métabolique qui accélère la chute des cheveux. On parle alors d'alopécie androgénétique. Les hommes ayant plus de testostérone dans le corps, ils sont davantage concernés par la perte des cheveux que les femmes.

Des solutions existent pour limiter la sécrétion de DHT. Vous pouvez par exemple réaliser une cure de zinc. Cet oligoélément réduit la chute de cheveux et booste la production de kératine. Certains aliments sont composés de zinc, n'hésitez donc pas à consommer comme les fruits de mer, le fromage ou le pain complet. Favorisez également des ingrédients avec de la vitamine B8 comme le foie de volaille, les amandes, les noix, les champignons. 

Vous pouvez également réaliser un échantillon d'ADN en prélevant de la salive de votre joue. Les résultats du test révéleront si vous êtes, ou non, sensible au DHT. Si c'est le cas, les chances de devenir chauves sont plus élevées.

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Soigner son hygiène de vie 

En plus de l'hérédité et du DHT, d'autres facteurs liés à nos modes de vie peuvent expliquer la chute des cheveux. Parmi eux, le tabagisme, une mauvaise alimentation, mais aussi une faible activité physique. Le stress, notamment professionnel, peut également favoriser la perte de cheveux comme le révèle une étude menée par des chercheurs sud-coréens en 2019 sur 13 000 hommes âgés entre 20 et 59 ans. Les participants ont été suivis de 2013 à 2017. On apprend que trop d'heures passées au travail provoque un changement hormonal dans différentes parties du corps dont le cuir chevelu. Autre résultat : le stress cause une disparition des follices pileux et accélère la phase catagène du poil. Cette phase de repos correspond au moment où le cheveu s'arrête de pousser. Petite morale de l'histoire : travailler, oui, mais sans stress, c'est mieux. Vos cheveux vous remercieront. 

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