Les bonnes adresses de Témé Tan pour voyager sans quitter la Belgique

L’artiste belge d’origine congolaise a sorti un très beau nouvel album, Quand il est seul, où il marie le français, l’anglais et le lingala. Imprégné de ses voyages autour du globe, il nous indique où s’envoler loin sans quitter la Belgique...
 

PAR SIGRID DESCAMPS. PHOTOS KENIA RAPHAEL |

Après un premier album remarqué sorti en 2017, Tanguy Haesevoets alias Témé Tan est enfin de retour avec un second projet solo, Quand il est seul. Depuis mi-novembre, l’artiste bruxellois a à nouveau envahi les disquaires et les plateformes avec ce nouvel opus. Et entre les deux, qu’a-t-il fait ? Il est notamment devenu papa, mais il s’est aussi adonné à l’une de ses passions : les voyages. Depuis toujours, ceux-ci rythment la vie et l’univers musical de l’artiste bruxellois qui, né en République démocratique du Congo, est arrivé en Belgique enfant, et a pas mal bourlingué en Asie, en Amérique du Sud...

En vidéo, découvrez la destination qui va vous faire oublier Londres :

Il a aussi, au cours des dernières années, multiplié les collaborations, en Belgique et en Europe. Il a notamment marqué de son empreinte des titres de Roméo Elvis, Suzane, de Milky Chance ou encore de la star italienne Marco Mengoni. Tout cela me permet de rencontrer des tas de gens, de découvrir d’autres façons de jouer, de travailler... Avec Marco Mengoni, par exemple, j’ai passé du temps à Milan. Je ne connaissais rien de la nouvelle scène italienne et je me suis pris une claque ! J’ai rencontré des tas de producteurs, musiciens... dont celui qui a par la suite bossé sur les cordes de mon album, ainsi que l’ingénieur du son qui l’a mixé ! Les voyages forment la jeunesse donc, mais cultivent aussi l’imaginaire !

Ses adresses pour voyager en restant ici

Parfums d’Asie

J’ai un coup de cœur pour Tokidoki, une cantine japonaise sur la chaussée d’Alsemberg. Il arrive qu’on en pousse les portes et qu’il n’y ait plus rien à manger. C’est vous dire comme c’est frais. Il y a une large sélection de livres aux rapports variés avec le Japon. On a l’impression de manger au milieu du salon du couple qui cuisine. C’est très particulier. J’aime aussi Takumi, rue de Flandres, de la restauration rapide, avec des références japonaises. Ils ont plusieurs adresses à Bruxelles, mais aussi à Anvers. Et là, j’ai très envie d’aller tester Liu Lin, rue Haute, tout le monde me dit que leur cuisine est délicieuse.

Envie d’Afrique ?

Côté restos, je recommande Waka Waka, sur la chaussée d’Alsemberg, à Saint-Gilles, où l’on vous réserve un bon accueil ; j’avoue y avoir un peu abusé du foufou la dernière fois que j’y suis allé (rires). J’aime aussi me rendre au Vieux Mila, rue de Moscou. Je n’ai jamais été déçu. Ils sont plus spécialisés en cuisine camerounaise. Je mange toujours trop quand j’y vais ; je me ressers chaque fois de bissap et de mouambe !

Et aussi...

Pour nous coiffer, mes cousines et moi allons chez Akwaba, rue de la Crèche. On fait confiance à la maîtresse des lieux, Jane Amegah, depuis des années ; c’est un bel endroit où on prend son temps. Depuis peu, comme j’anime des ateliers au conservatoire de Gand, je m’arrête parfois chez Curl Society pour une coupe ou des tresses collées.

Album Quand il est seul (Pias), en concert le 7 décembre au Democrazy à Gand, le 10 février 2024 au Trax à Roeselaere, le 16 février au Reflektor à Liège... 

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