Que faites-vous ce week-end Jérôme de Warzée ?

Entre ses chroniques matinales, Le Grand Cactus et les représentations de son one-man-show Réservé à un public fin, l’humoriste a un agenda bien rempli, samedi et dimanche compris.

PAR SIGRID DESCAMPS. PHOTO D.R. ET BELGA. |

Jour off

Je suis souvent sur scène les vendredis ou samedis soirs car ce sont les seuls jours de la semaine où, entre le travail sur les chroniques du 8/9 et tout ce qui touche au Grand Cactus, je suis libre. Mais ce samedi, je ne joue pas. Ce sera donc, exceptionnellement, une journée de repos, avec une grasse matinée pour démarrer.

Pour le reste, rien de particulier... J’irai faire les courses, j’irai courir – une activité à laquelle je m’adonne au moins deux fois par semaine – dans le parc voisin, à Evere. Avant je jouais au foot, mais mon corps n’est plus d’accord...

Et enfin, je cuisine. C’est moi qui prépare les repas, sans fioritures, je suis un cuisinier du quotidien, mais j’aime ça. Je pane mes escalopes, je prépare mes papillotes de poisson... Jamais de plats préparés, tout est fait maison ! J’ai été drillé par ma mère ! Elle m’avait inscrit à l’école hôtelière quand j’étais gamin car j’aimais ça et parce que le système scolaire classique ne me convenait pas... Cela n’a pas vraiment fonctionné là-bas non plus, mais au moins j’en ai gardé quelque chose (rires).

Soirée culturelle

Le samedi soir, je sors rarement, sauf pour aller tester un resto gastronomique. Par contre, j’aime aller voir des spectacles. Avec l’essor des humoristes, on peut désormais assister à plusieurs shows par semaine à Bruxelles. Je dois regarder ce qui est programmé ce week-end et voir s’il reste des places.

Si pas, je passerai la soirée devant la télé. Je ne vais jamais au cinéma. C’est un peu triste à dire, mais c’est devenu si facile de rester devant son écran. Et je suis un fan de séries. Le format me permet de m’évader totalement.

Et surtout, je suis un grand adepte de documentaires, en particulier de biopics, les musicaux. J’adore ça ! Cela me permet parfois de découvrir des artistes dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. Je suis ainsi resté scotché sur Netflix sur Anvil, du nom d’un groupe de hard rock canadien, des fous furieux. J’étais fasciné.

Dimanche piquant

Le dimanche, je travaille toute la journée en vue de l’enregistrement du Grand Cactus qui aura lieu le mardi suivant. Le lundi, tout doit être rentré, finalisé, validé. Je passe donc en revue tous les textes, les annonces, je revois les séquences, je vérifie les images... Je bosse vraiment dessus du matin jusqu’en début de soirée. Et quand je travaille, j’ai besoin de calme, je suis seul chez moi et je n’écoute pas de musique.

Par contre, il m’arrive de mettre le football en fond sonore. Ça me permet de déculpabiliser : je me dis que je ne perds pas mon temps à regarder du foot au lieu de bosser, mais aussi, que je ne passe pas ma vie à travailler alors que je pourrais profiter de la journée pour regarder le foot (rires). Je m’arrête juste pour manger un bout, et encore, des jours comme ça, c’est plus du grignotage qu’un vrai repas. Quand j’ai faim, je mange ce qui me tombe sous la main !

Quand le dimanche ne précède pas l’enregistrement d’un Cactus, c’est un peu plus léger, mais il faut malgré tout préparer l’émission suivante : réfléchir aux sujets, aux scénarios, aux vidéos à tourner, etc. Et puis, dans un cas comme dans l’autre, il me reste encore la chronique du 8/9 du lundi à écrire. Et là, cela me prend en général encore trois bonnes heures. Ce qui fait que chaque dimanche, je m’écroule dans mon lit vers minuit et demi, une heure. Je vous concède que ce n’est pas sexy comme week-end, mais c’est constructif (rires).

Du lundi au vendredi dans le 8/9 sur Vivacité. Réservé à un public fin, le 14 juin au Marignan (Charleroi).

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