Le monde du travail s'est considérablement transformé depuis la crise sanitaire. Désormais, de nombreux travailleurs partagent leur temps entre le bureau et leur domicile. Des méthodes de travail ont d'ailleurs vu le jour avec le covid. On peut citer celle du "faux trajet" pour nous aider à être plus productifs depuis la maison, mais aussi le "Focus Friday", une technique britannique qui nous aide à être plus efficace du lundi au vendredi.
Près de la moitié des Belges s'ennuient au travail selon une étude :
Le "chronoworking", quèsaco ?
Mais dernièrement, c'est une autre méthode britannique qui fait parler d'elle. Son nom ? Le chronoworking. Le but ? "Adapter ses horaires de travail selon son rythme circadien et les périodes où nous sommes le plus productifs" relate un article du magazine Forbes. Exit donc le traditionnel créneau 9h-17h. Cette nouvelle technique s'adapte avant tout à l'individu et à son rythme de vie. Avec le "chronoworking", nous pourrions travailler dès 7h du matin ou 18h, du moment que cela respecte notre horloge biologique et les schémas naturels de notre corps. C'est bien connu, certains individus sont du matin, d'autres du soir.
Une étude réalisée en 2018 relayée dans les colonnes de Stylist a démontré que les pics de productivité ne sont pas les mêmes entre les lève-tôt et les couche-tard. Les premiers sont efficaces à 8 heures du matin, contre 20 heures pour les seconds.
Une évolution pour le bien-être au travail
Nous devons le terme "chronoworking" à la journaliste Ellen Scott. Elle l'a utilisé pour la première fois dans son bulletin Working On Purpose. Selon elle, cette nouvelle manière de travailler va se démocratiser cette année et constitue "une évolution naturelle pour le bien-être et la flexibilité en matière de travail. Nous allons examiner plus en profondeur la façon dont nos horloges biologiques et les baisses et augmentations naturelles d'énergie devraient définir notre horaire de travail". Dans les colonnes du Huffington Post UK, des experts indiquent que le "chronoworking" nous aiderait à "moins ressentir de la fatigue, de l'épuisement professionnel et d'autres effets négatifs liés à l'épuisement de nos limites".
Le "chronoworking" ne peut cependant pas s'appliquer à tous les secteurs d'activité. Des professions nécessitent une présence en journée pour interagir avec des clients par exemple. Cette nouvelle tendance pourrait séduire des entreprises soucieuses d'attirer des personnes qui souhaitent travailler dans un environnement professionnel où leurs besoins sont écoutés et où elles puissent travailler aux horaires qui leur conviennent. Ellen Scott suggère par exemple de proposer aux lève-tôt de venir travailler plus tôt ou de modifier les horaires de travail en hiver afin que nous puissions bénéficier de plus de luminosité et donc plus d'énergie. Et si le chronoworking était l'avenir du monde du travail ?
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