Franco Bocci, chercheur à l'Université de Brescia en Italie, a mené une étude approfondie en 2012 pour déterminer la meilleure façon pour ne pas être trempé sous la pluie. L'étude a utilisé différents modèles pour simuler différentes conditions météorologiques, prenant en compte des facteurs tels que la taille des gouttes de pluie, la vitesse et la direction du vent, la durée de l'exposition et la morphologie de la personne.
Direction du vent
Si la pluie tombe verticalement, il est préférable de courir pour être le moins mouillé possible. En effet, en courant, on passe moins de temps sous la pluie, ce qui signifie que l'on reçoit moins d'eau. De plus, les gouttes de pluie ne sont pas susceptibles de rebondir sur le sol et de nous atteindre, car on est en mouvement. Cependant, en pratique, la pluie ne tombe pas toujours verticalement. Les gouttes de pluie peuvent être projetées sur le côté de manière oblique, ce qui augmente le risque d'être mouillé. Dans ce cas, courir pourrait augmenter la surface touchée, entraînant une plus grande absorption d'humidité, il est donc préférable de marcher.
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Pour mieux comprendre, prenons l’exemple d’un gros bloc triangulaire de bois, d’un mètre. Il symbolise un homme ou une dame qui marche. On pose un arrosoir sur un échafaudage pour représenter la pluie qui tombe. Si le bloc de bois est immobile sous l’arrosoir, la pluie tombe sur le haut du bloc. Si le bloc bouge (vers l’arrosoir), la pluie mouillera le devant du bloc.
Intensité de la pluit
Franco Bocci a évalué la quantité d’eau reçue dans une situation simplifiée : une personne se déplaçant en ligne droite vers un abri, à vitesse constante et sous une pluie uniforme. Comme expliqué dans l'article de nos confrères, la masse de pluie totale reçue varie en fonction de sa vitesse. Donc plus la vitesse augmente, moins de pluie tombe sur la tête et sur d'autres endroits.
«Disons qu’en général, la meilleure chose à faire est de courir le plus vite possible. Pas toujours, mais en général. Si vous êtes vraiment maigre, il est plus probable qu’il y ait une vitesse optimale. Mais sinon, il vaut mieux courir vite.», explique-t-il dans son étude. Donc, pour résumer, pour être le moins mouillé possible, il faut mieux courir plus ou moins vite, selon votre morphologie.
Il est également important de noter que la qualité des vêtements imperméables joue un rôle crucial dans la protection contre la pluie, quelle que soit la méthode de déplacement choisie.
Dans tous les cas, SPRINT ! À vos marques, prêt, partez ! (Et pensez à ne pas oublier votre parapluie la prochaine fois.)
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