Les excès de l’été, la reprise du travail et le rythme plus intense de la rentrée scolaire vous fatiguent ? C’est normal, surtout que l’on entre doucement dans une nouvelle saison : l’automne. L’organisme doit donc parvenir à s’adapter à tous ces changements. Alors, si vous avez l’impression d’être épuisés, pourquoi ne pas simplement faire une petite sieste en cours de journée ? Si la sieste est parfois perçue comme un signe de fainéantise, les études se rejoignent pour dire qu’elle serait avant tout bénéfique pour la santé.
En vidéo, découvrez la technique de nos ancêtres pour rester en forme :
À notre époque, la majorité des gens suivent un sommeil dit “monophasique”, c’est-à-dire qui se déroule en une traite, pourtant, 85% des mammifères suivent un modèle de sommeil polyphasique. Autrement dit, leurs journées s’alternent de moments d’éveil et de moments de sommeil. On sait aussi qu’à une autre époque, aux alentours du XVIIe siècle, l’humain dormait en deux temps : un premier sommeil qui se déroulait de 21 à 23h, et un deuxième sommeil, qui débutait après 1h du matin jusqu’au lever du jour. Si depuis lors, notre rythme circadien a évolué pour nous faire adopter d'autres habitudes de sommeil, la sieste resterait en revanche, elle, vitale pour la santé.
L’art de bien siester
Toutefois, si dormir au milieu de la journée peut nous aider à retrouver de l’énergie et à reprendre des forces, il s’agit avant tout de savoir comment faire une sieste efficace. En réalité, pour bénéficier de ses bienfaits, il faudrait respecter un temps de sieste bien spécifique. Il existe la sieste dite “parking”. Celle-ci doit durer entre 15 et 30 minutes maximum selon les spécialistes et peut se réaliser un peu près n’importe où, d’où son nom. Elle nécessite simplement un endroit un peu confortable pour pouvoir se reposer, mais sans reproduire les mêmes conditions qu’au coucher. Elle est connue pour être relaxante et reposante et pour restaurer les capacités de vigilance et de concentration.
Sur le long terme, les études montrent d’ailleurs que les mini-siestes, pratiquées de façon régulière, pourraient prévenir le rétrécissement du cerveau. Les trop longues siestes, celles qui nous font entrer dans une phase de sommeil profond, sont, en revanche, à éviter au maximum pour éviter que cela impacte nos nuits de sommeil. Celles-ci durent en général 1h30, le temps d’un cycle complet de sommeil, mais elles nous permettent de rattraper le double d’heures perdues. Les experts recommandent ce genre de sieste seulement pour récupérer après une nuit de sommeil trop courte, ou en cas de nuit blanche. En revanche, cela ne doit pas devenir une habitude, au risque de développer des troubles du sommeil.
Alors, si vous étiez encore gênés à l’idée d’avouer à tous vos collègues que vous ne jurez que par la sieste, vous avez désormais l’argument scientifique qu’il vous manquait !
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