Qualité de vie: quelle est la place de Bruxelles dans le classement mondial

Un classement mondial existe pour déterminer les villes du monde où il fait bon vivre. Si Vienne reste première de ce classement, Bruxelles recule de quelques places. Explications.

Ingrid Van Langhendonck, Photos Unsplash |

Le classement réalisé par The Economist Intelligence Unit (EIU), la cellule de recherche et d’analyse affiliée à l’hebdomadaire britannique vient de sortir. L’étude porte sur 173 villes, évaluées sur la base de trente critères dans les domaines suivants: stabilité, système de santé, culture et environnement, éducation, infrastructures… Quelles sont donc les villes où il fait bon vivre ? Et surtout, vit-on bien à Bruxelles en comparaison aux autres villes du monde?

En vidéo: Visite guidée du premier palce bruxellois

Vienne en tête

Déjà au sommet en 2018 et 2019, la capitale autrichienne, avec ses espaces verts, sa belle offre culturelle et ses services de qualité, a repris en 2022 la tête de ce classement. Elle est suivie dans le top dix de Copenhague au Danemark, de villes suisses (Zurich, Genève), australiennes (Melbourne, Sydney), canadienne (Calgary) ou encore japonaise (Osaka). Notons aussi que Paris remonte légèrement, s’affichant au 21e rang, à égalité avec Berlin, tandis que New York fait du quasi-surplace (70e). Moscou se classe 98e.

Les conflits troublent le jeu

La ville de Tel Aviv accuse la plus forte chute en raison, on pouvait s’y attendre suite au début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, ce qui la fait plonger de vingt places. Même constat du côté de Kiev où l’invasion russe de l’Ukraine maintient la ville dans les profondeurs du classement (165e). Tout en bas de la liste, la ville syrienne de Damas, dévastée par treize ans de guerre civile, reste par ailleurs la ville la moins accueillante du monde.

Où en est Bruxelles ?

Si la qualité de vie a progressé en moyenne dans le monde, «cette amélioration est marginale du fait de conflits géopolitiques, de troubles sociaux et d’une crise du logement», note l’étude. Bruxelles a de son côté perdu cinq places, passant de la 30e position à la 35e, soit l’une des plus fortes baisses du classement. Ce qui explique ce recul ? En dehors des fusillades et autres problèmes de sureté liés au trafic de drogue, cela serait du au fait que nos régions ont vu leur stabilité affectée par la multiplication des manifestations «dans divers domaines», contre la montée de l’extrême droite, la politique agricole de l’UE ou l’immigration, note l’EIU.

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