C’est le fruit de l’été par excellence. Celui qui renvoie aux souvenirs de vacances rien qu’au parfum, qui fait quasiment toujours l’unanimité auprès des enfants, et qui nous fait nous pourlécher nos doigts sucrés de jus. Oui, le melon a tout pour plaire, à condition de bien le choisir. Pour éviter de prendre LE mauvais lot du rayon, il existe une astuce imparable que seuls les connaisseurs maîtrisent. La voici.
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Non, ce n’est pas qu’à Cavaillon qu’on trouve les meilleurs melons. Dans nos supermarchés, nos épiceries fines ou sur les marchés, il est possible d’en trouver des juteux et goûtus aussi. En France, on estime que chaque ménage mange en moyenne 8 kilos de ce fruit par an, et la Belgique n’est sans doute pas très loin de ce chiffre. Pour être sûr de ne pas commettre d’impair et choisir le meilleur melon de l’étal, on ne se fie pas seulement à son nez, mais aussi à ses yeux et au toucher.
Le secret : le pédoncule
Il existe en effet une méthode très simple pour reconnaître un bon melon en quelques secondes seulement. Il suffit de regarder son pédoncule de plus près, soit la petite queue à l’arrière qui dépasse de la boule ronde du melon. Lorsque celui-ci est bien mûr, ce pédoncule se décolle facilement. Si elle s’est déjà détachée, ou si elle commence à tomber, vous pouvez donc choisir ce melon à coup sûr. S'il est entouré de petites craquelures, c’est bon signe aussi.
D’autres indices permettent de vous aider à repérer un bon melon d’un moins bon. Les rayures vertes et bien dessinées et une couleur tournant au jaune (mais pas trop) signifient qu’il est propre à la consommation. Il ne doit pas être trop mou, bien que l’écorce doive être souple au toucher. Pour le savoir, il suffit d’exercer une petite pression avec les doigts. Une astuce moins connue et pourtant redoutablement efficace ? Peser les melons. Si deux melons possèdent des volumes égaux, c’est le plus lourd qui sera le plus mûr et donc le meilleur à déguster. C’est l’indice par excellence d’un melon juteux et sucré.
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Faut-il sentir son melon ?
C’est l’astuce que l’on confie à chaque fois, celle que tout le monde connaît. Le reniflement de melon est même devenu un spectacle typique derrière les étals de fruits des marchés et supermarchés en été. Si elle est justifiée, elle ne serait pas si efficace que cela à en croire le responsable qualité au syndicat du Melon de Cavaillon : « Devant une dizaine de melons ou plus, c'est moins révélateur, tout simplement parce qu'il est difficile d'isoler une odeur caractéristique dans un océan de melons à proximité et au degré de maturité parfois très différent ».
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