Vous n’avez certainement pas manqué la mort de l’acteur américain Luke Perry, lundi 4 mars 2019. Décédé des suites d’un AVC, l’acteur a fait rêver une génération entière de téléspectatrices de par son rôle dans Beverly Hills : l’inoubliable Dylan McKay. Un prénom à deux syllabes qui résonne pour beaucoup comme une douce madeleine de Proust, mais qui a également eu un impact inattendu sur la société.
En 1993, la diffusion de Beverly Hills débarque sur nos écrans. Une arrivée et un succès qui auront comme conséquence l’émergence d’une nouvelle tendance : le prénom Dylan s’impose et connaîtra son apogée sur la fin des années 90.
En Wallonie, l’effet « Beverly Hills » donnera naissance à des petits Dylan un peu partout, en particulier à Charleroi, comme l’a relevé Sudpresse. On compte aujourd’hui pas moins de 301 Carolos baptisés de ce prénom. À Liège, il y en aurait 148, 123 à La Louvière, 108 à Mons, 100 à Tournai, 86 à Mouscron, 63 à Namur et enfin, 59 à Verviers. A Bruxelles, on n’en compte une cinquantaine mais seulement 33 à Arlon. Bref, celui que l’on aime encore surnommer le « James Dean de Beverly Hills » aura marqué toute une génération.