Pourquoi les vacances d'été ont-elles un impact négatif sur la santé des enfants ?

Les vacances ont officiellement commencé dans le pays, mais cette période de l'année synonyme de détente aurait des répercussions sur nos petites têtes blondes. On vous explique. 

Par Camille Vernin, Photo : Unsplash |

Depuis ce lundi 8 juillet, les vacances d'été ont débuté en Belgique francophone. Les élèves profiteront de leurs deux mois de vacances estivales jusqu'au 25 août. Une période qui rime souvent avec vacances, détente et repos pour les enfants. Mais cette longue pause pourrait également avoir des répercussions négatives sur leur santé. C'est du moins ce qui ressort d'une récente étude menée sur les enfants âgés de 5 à 11 ans. 

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50% de temps d'écran supplémentaire 

Celle-ci dévoile que les vacances d'été sont marquées par une diminution significative de l'activité physique et une augmentation du temps passé devant les écrans. Selon l'étude, environ 80% des enfants réduiraient ainsi leur niveau d'exercice, tandis que le temps passé devant les écrans augmenterait de plus de 50 %. Résultat ? Un cocktail explosif de sédentarité accrue et de temps prolongé sur les écrans ce qui entraînerait des conséquences indésirables sur leur santé physique et mentale. Une étude britannique a ainsi constaté que les enfants prennent en moyenne un à deux kilos pendant les vacances d'été. Une diminution de l'endurance cardiovasculaire a également été observée, avec une baisse moyenne de 15 % des capacités physiques chez les enfants inactifs.

Au niveau scolaire, les chercheurs ont observé que la rupture avec le système scolaire entraînait une baisse importante de leurs capacités d’apprentissage. La solution ? Bouger et prendre l'air. L'OMS recommande aux adultes une activité physique (d'intensité modérée minimum) d'au moins 150 minutes par semaine. Les enfants et les adolescents (5-17 ans) ont quant à eux besoin d'au moins 60 minutes d'activité physique modérée à vigoureuse quotidienne pour une santé physique et mentale optimale. Cela peut inclure des activités simples comme jouer dehors, faire du vélo, ou participer à des sports organisés.

Des inégalités parmi les foyers

Pour les parents, c'est le moment d'être vigilant quant aux habitudes de vie de ses enfants, afin de préserver leur santé physique et leur bien-être. On surveille le temps passé devant le smartphone et l'ordinateur, on les inscrit à des stages ou on leur propose des activités interactives, qu'elles soient physiques en plein air ou manuelles à l'intérieur. Les foyers défavorisés seraient les plus touchés par ce trio écran, sédentarité et malbouffe. En cause ? Le coût prohibitif des activités proposées lors des vacances scolaires. Ainsi, les 25% d'élèves les plus défavorisés des écoles primaires connaîtraient une baisse de leur condition physique 18 fois plus élevée que les 25% d'élèves les plus aisés. Seul bémol, cette inactivité à long terme peut augmenter les risques d'obésité, de diabète et de maladies cardiaques. 

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