Il s'agit de sa troisième consécration. La gymnaste s’impose ainsi devant Nafi Thiam et Emma Meesseman. Côté masculin, c’est le cycliste Wout Van Aert qui a été sacré pour la deuxième année consécutive.
Lors des Jeux Olympiques de Tokyo cet été, elle avait gagné la médaille d’or aux barres asymétriques. « C'est peut-être le plus beau des trois trophées », a-t-elle confié. Le record des titres de Sportive de l’année reste pour l’instant détenu par Ingrid Berghmans et Kim Clijsters avec huit titres. "C'est un sentiment étrange. Je n'osais pas rêver d'un titre olympique, de devenir Sportive de l'année et me retrouver entourée de tels noms, c'est un honneur", a confié la gymnaste.
1. Une « première » belge
En décrochant la médaille d’or à Tokyo 2020, Nina Derwael est devenue la première gymnaste à remporter une médaille olympique à la Belgique dans sa discipline. Mais ce n’est pas sa seule « première » belge pour Nina. En 2017, la sportive était devenue la première gymnaste belge féminine à remporter l’or aux barres asymétriques à un Championnat d’Europe.
La même année, elle obtient le bronze au Championnat du monde derrière Fan Yilin, devenant ainsi la première gymnaste à rapporter une médaille à la Belgique dans un Championnat du monde. En 2018, elle décroche enfin l’or et devient la première gymnaste belge championne du monde.
2. Elle a donné son nom à deux éléments
À 17 ans seulement, aux Championnats du monde de Montréal, elle donne son nom à son premier élément. Un nom qu’elle partage avec la Britannique Georgia-Mae Fenton qui l’a elle aussi tenté et réussi. « J’aimerais faire officialiser un autre élément aux barres, mais un qui soit vraiment le mien pour ne pas à avoir partager le nom », avait-elle déclaré à ce propos.
En juin 2021, elle y parvient ! Lors de l’étape de Challenge Cup mondiale à Osijek en Croatie, elle présente un Nabieva agrémenté d’un demi-tour. Ce nouvel élément porte désormais son nom (et uniquement son nom).
3. Son copain était en plein match lorsqu’il a appris son titre mondial
Le petit ami de Nina n’est autre que le footballeur Siemen Voet, joueur professionnel au club néerlandais du PEC Zwolle. Le 12 octobre 2019, alors qu’il joue au KSV Roeselare et affronte l’OH Leuven, il sait que Nina dispute au même moment la finale des barres asymétriques au Championnat du monde à Stuttgart.
« Je savais qu'elle commencerait vers la 82e minute », avait-il expliqué à Sporza. « J'ai regardé mes parents dans les gradins et j'ai vu un doigt : elle était numéro un. Je ne pouvais plus contrôler mes émotions. J’ai dû rester concentré pendant un moment, mais j'étais si heureux. J'avais les larmes aux yeux. Je n'oublierai jamais cela et je m’en souviendrai tout le reste de ma vie. »
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