Voici l'aliment à consommer une fois par semaine pour réduire le stress

Le stress est considéré comme le mal du siècle pour certaines personnes. Mais une récente étude révèle qu'un aliment que nous avons tous dans nos frigos aiderait à diminuer l'anxiété. De quel ingrédient s'agit-il ? 

Par Audrey Morard. Crédit photo : Pexels |

Vous ne le savez pas encore mais vous avez dans votre cuisine un aliment qui vous aiderait à lutter contre le stress. Le yaourt serait en effet particulièrement bénéfique pour notre santé mentale. Pour profiter de tous ses avantages, une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Virginie aux Etats-Unis, et prochainement publiée dans l’édition de janvier 2024 de la revue Brain, Behavior, and Immunity, révèle qu'il faudrait en consommer le plus souvent possible. De préférence une fois par jour. 

Un communiqué de presse précise que "ces résultats pourraient ouvrir la porte à de nouvelles thérapies pour traiter l'anxiété, la dépression et d'autres pathologies liées à la santé mentale". 

Découvrez en vidéo quel aliment il faudrait ajouter à son café pour perdre du poids : 

Une influence sur les troubles de l'humeur

Les chercheurs ont étudié le rôle des Lactobacillus, en les séparant de tous les autres micro-organismes qui vivent naturellement dans et sur notre corps. Le professeur Alban Gauthier, l'un des principaux auteurs de l'étude, explique : "Notre découverte met en lumière la manière dont les Lactobacillus résidant dans l'intestin influencent les troubles de l'humeur en ajustant le système immunitaire". 

Nos intestins abritent naturellement des bactéries et autres petits virus. Ces minuscules organismes ne sont à première vue pas très glamour... Pourtant, les scientifiques s'accordent à dire qu'ils sont essentiels pour assurer la bonne santé de notre système immunitaire et même de notre bien-être. La recherche menée par les chercheurs de l'Université de Virginie partait de très loin : notre organisme recense en effet pas moins de 39 000 milliards de micro-organismes (oui, oui, vous avez bien lu). "Essayer de comprendre ce que font des bactéries ou des champignons spécifiques – et comment ils interagissent avec tous les autres micro-organismes et l'être humain – s'apparente à compter les grains de sable sur une plage" peut-on lire dans le communiqué de presse. 

Alban Gaultier et son équipe ont alors adopté une approche innovante pour se concentrer spécifiquement sur les Lactobacillus. Des recherches menées précédemment suggéraient que la bactérie pourrait inverser la dépression chez les souris de laboratoire. Une découverte jugée "extrêmement prometteuse". Mais les chercheurs devaient comprendre comment. "Nous savions, grâce à nos recherches antérieures, que les Lactobacillus étaient bénéfiques pour améliorer les troubles de l'humeur et le stress, mais les raisons sous-jacentes restaient floues."

Les Bactobacillus sont présents "dans le yaourt et les aliments fermentés". Consommer le produit laitier, mais aussi du kombucha, du kéfir, du kimchi serait un excellent allié pour contrer le développement des troubles de l'humeur, dont le stress. En manger une fois par semaine constituerait la fréquence idéale. 

Voici la portion de frites parfaite selon l'université d'Harvard : 

Accélerer la découverte de nouvelles thérapies

Pour parvenir à leurs résultats, l’équipe s’est appuyée sur “une série de bactéries, connue sous le nom de flore de Schaedler altérée, qui comprend deux souches de Lactobacillus et six autres souches bactériennes”. Ils ont étudié comment des souris réagissaient avec ou sans cette bactérie. Ils ont finalement découvert qu'un manque de Lactobacillus peut amplifier les troubles de l’humeur et mener à des épisodes de stress, dépréssifs, anxieux... Le communique indique que des patients souffrant de dépression ou considérées comme à risque pourraient un jour se voir administrer des compléments alimentaires avec une formule spécifique pour stimuler la présence de Lactobacillus dans le corps. 

"Avec ces résultats en main, nous disposons de nouveaux outils pour optimiser le développement de probiotiques, ce qui devrait accélérer les découvertes de nouvelles thérapies", a déclaré la chercheuse Andrea R. Merchak, également autrice de l'étude. 

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