Se rendormir après son réveil ne serait pas si mauvais pour la santé selon une étude

Si vous avez tendance à ignorer la première sonnerie de votre réveil, vous allez rapidement déculpabiliser. Selon les chercheurs de l’Université de Stockholm, se plonger à nouveau dans les bras de Morphée après avoir éteint son réveil, ne serait pas une mauvaise habitude.

Par Julia Mazars. Crédit photo : Katniss12 |

Dans l’inconscient collectif, retarder le lever en décalant à plusieurs reprises la sonnerie de son réveil, serait une mauvaise habitude. Ces dernières années, des études avaient même avancé que cela pourrait nuire à la santé et dans le pire des cas, favoriser les risques de problèmes cardiovasculaires. Au quotidien, on pensait même que repousser l'alarme du réveil pouvait potentiellement plus nous fatiguer qu'autre chose, car le risque de tomber au début d'un nouveau cycle de sommeil était trop grand. Des travaux plus récents ont mis en avant d’autres conclusions bien contradictoires.

En vidéo : Comment rattraper son sommeil après une courte nuit ? 

Les bienfaits de la somnolence matinale

Selon deux études menées par des chercheurs de l’Université de Stockholm, se rendormir après la première sonnerie du réveil, présenterait même des bienfaits. D’après les chercheurs, cela n’affecterait pas la qualité de notre sommeil. Pour obtenir de telles conclusions, ils ont conduit une première étude. Ils se sont d’abord intéressés à 1732 volontaires et leur ont soumis un questionnaire sur leurs habitudes de réveil. 69% ont admis être adeptes de la somnolence matinale.

Ensuite, les chercheurs ont demandé à 30 de ces personnes de venir dormir deux nuits en laboratoire. Durant la première nuit, les volontaires ont été contraints de se lever après la sonnerie de leur réveil tandis que pendant la seconde, ils ont eu la possibilité de répéter leur alarme trois fois et de se lever au bout de 30 minutes. Tina Sundelin, chercheuse spécialiste du sommeil et auteure de l’étude, dévoile que « ceux qui ont utilisé le snooze ont dormi seulement six minutes de moins que les autres en moyenne. » Pour simplifier, alterner les phases d'éveil et d'endormissement n’empêcherait pas d’obtenir un sommeil réparateur.

Aucun dégât sur les performances cognitives

Tous les participants à l’étude ont ensuite été soumis à différents tests cognitifs comme des exercices de mémoire et de mathématiques. Les résultats ont conclu qu’aucune différence n’avait été observée entre ceux qui se lèvent directement après leur réveil et les autres. Néanmoins, les chercheurs ont précisé qu’il était préférable de ne pas dépasser les 30 minutes de sommeil supplémentaires.

Ne manquez plus aucune actualité lifestyle sur sosoir.lesoir.be et abonnez-vous dès maintenant à nos newsletters thématiques en cliquant ici.