Vous dormez mal ? Cette méthode va vous aider à retrouver un sommeil profond

Si la raison de vos nuits perturbées est due à vos nombreux cauchemars, des chercheurs ont mis au point une méthode qui permettrait de diminuer les mauvais rêves et de retrouver un sommeil profond. 

Par Anissa Hezzaz Photo by Laura Chouette on Unsplash. |

Bien que les cauchemars surgissent généralement chez les enfants de 3 à 6 ans, les adultes aussi peuvent être interrompus dans leur sommeil par des cauchemars. Chez certaines personnes, ces cauchemars peuvent être répétitifs, les spécialistes parlent alors de  « maladie des cauchemars », quand ceux-ci deviennent chroniques (l’American Academy of Sleep Medicine considère qu’ils revêtent un caractère pathologique quand ils surviennent plus d’une fois par semaine). Pour ces personnes-là, la nuit peut devenir une véritable source d’angoisse et elles peuvent alors à souffrir d’insomnies chroniques, de troubles du sommeil, etc. Les cauchemars surviennent généralement pendant le sommeil paradoxal ou le sommeil léger. Durant cette période, le cerveau est très actif et il n’est pas rare de se réveiller en sursaut à cause d’un cauchemar. 

En vidéo, voici comment améliorer votre sommeil :

Pour aider les personnes qui souffrent de cauchemars à répétitions, des chercheurs de l’université de Genève ont mis au point une méthode qui permettrait de limiter l’apparition de ces cauchemars. Elle consiste en un simple accord de piano à faire écouter aux personnes souffrant de ce trouble durant leur sommeil. Pour mener cette expérience, les spécialistes ont réuni 36 patients souffrant de trouble cauchemardesque, réparti en deux groupes. Les deux groupes devaient tenir un journal de rêves pendant deux semaines et laisser une trace écrite de leur cauchemar. Une méthode qui s’appuie sur la thérapie par répétition d’imagerie mentale (IRT), qui consiste à réécrire ses cauchemars les plus récurrents en ajoutant une fin heureuse. 

Le premier groupe devait associer ses cauchemars à un accord de piano bien spécifique, le C69. Le second groupe ne devait en revanche pas associer de sons positifs à ses cauchemars. Tous les participants devaient également s’endormir avec un casque diffusant ce fameux accord de piano qu’ils entendaient toutes les 10 secondes lorsqu’ils rentraient dans la phase de sommeil paradoxal. 

Dans les deux groupes, les spécialistes ont constaté une baisse significative des mauvais rêves. Le premier groupe passant d’une moyenne de près de 3 cauchemars par semaine (2,94) à moins d’un mauvais rêve tous les 7 jours (0,19). Les résultats du groupe témoin sont encourageants, passant d’une moyenne de 2,58 mauvais rêves par semaine à un peu plus d’un cauchemar hebdomadaire. Trois mois plus tard, les spécialistes ont noté une reprise progressive des cauchemars, avec une augmentation de 0,33 pour le premier groupe et de 1,48 pour le groupe témoin. 

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