C'est la nouvelle combine de Ryanair et d'autres societes, notamment low cost. Pour garder le client, il faut un prix de billet d'avion bas, mais une fois celui-ci appate, pourquoi s'arreter la ? C'est en suivant cette logique que de nombreuses compagnies aeriennes ont augmente leurs chiffres d'affaires sur un point : les fameux "extras".
Des supplements en or
Alors par "extras", on entend quand meme parfois des services a priori primordiaux. Y compris les bagages. Or difficile de concevoir un voyage en Mediterranee sans en avoir un en soute. C'est bien pour ca que ces entreprises touchent le gros lot. 25,2 milliards d'euros en 2018 rien qu'avec les frais de bagages, le double de l'annee precedente.
Mais ce n'est pas fini. Ce n'est qu'une partie d'un tout. Parce qu'il est tentant de passer les heures de trajet aux cotes de ses amis ou de sa famille en ayant choisi ses places. Si un service Wifi est propose, il est aussi tentant de l'avoir pour trouver de quoi s'occuper. Et la liste peut etre longue. Lorsque l'on prend la totalite des supplements factures aux passagers, les sommes montent en fleche : pres de 85 milliards d'euros.
Meme les bagages en cabine
Les compagnies aeriennes ne s'arretent pas la. Un autre filon s'est ouvert recemment : les bagages a main. C'est le cas chez Ryanair. Le pretexte est le suivant. Pour eviter de payer pour mettre en soute, beaucoup de passagers ne prenaient que des gros sacs avec eux. Or, a force, cela fait beaucoup en cabine. Resultat : un branle-bas de combat pour s'installer et surtout pour sortir de l'avion et donc des retards.
Si on peut ne pas regretter ces congestions, le portemonnaie en prend un coup. 10 a 12 EU pour chaque sac de 10 kg en cabine. De quoi faire encore plus grimper les revenus des societes aeriennes. Au final, il ne faut donc pas s'etonner si le prix de ces "extras" outrepasse celui du billet d'avion. Un parametre a prendre en compte lors de la reservation avant de faire bronzette au soleil.