Notre top 6 des restos qu'il fallait tester à tout prix en 2022

2022 a été une année prolifique en termes de nouveaux concepts food à Bruxelles. Voici notre best-off des meilleures adresses qui ont vu le jour cette année, celles qu'il ne fallait pas manquer ou qu'il faudra se dépêcher de (re)découvrir en 2023. 

Par Camille Vernin, Photo : D.R. |

Chez Luma 

Ils avaient deux rêves : partir en Nouvelle-Zélande et ouvrir un restaurant ensemble. Le premier a été concrétisé il y a trois ans, le deuxième vient de voir le jour. Avant ça, Marius faisait des cocktails au comptoir de Chez Ta Mère, à Ixelles, et Lucas était chef (à Paris, puis à Londres). Il y a quelques semaines, après des travaux réalisés eux-mêmes, ils ont investi l’ancien local de Fauvette, un projet du chef Damien Bouchery. Nous sommes dans le bas de la chaussée d’Alsemberg.

À l'intérieur ? Une vingtaine de places, lumière tamisée, bougies, mobilier ultra simple genre récup’ et déco minimaliste sans être épurée. Les bouteilles de vin nature décorent les murs. La carte est courte : cinq entrées, quatre plats, deux desserts. Et les prix, étonnamment bas. On trouve des croquettes de riz au porc effiloché, fondue de poireaux et sauce salsa ou encore un sashimi sauce tosazu en entrée. En plats, des pâtes fraîches aux coquillages, le poisson de la semaine, la pièce du boucher et une option végétarienne. Ici, tout est travaillé de façon circulaire dans les moindres détails. Rien n’est jeté, tout est utilisé jusqu’à la moindre miette, recyclé dans un autre plat. Le cochon de la terrine voit sa peau transformée en amuse-bouche, le porc d’un plat finit effiloché dans une croquette, etc. On retrouve des entrées faites maison à moins de 10 € et des desserts qui coutent le prix d’un café en terrasse à Paris, on n’avait plus vu ça depuis un bail.

Où ? 17 rue de la Fauvette, 1180 Uccle

Lire l'article complet

La vidéo du jour : 

Tatar 

C'est le concept que l'on attendait depuis longtemps, peut-être même depuis toujours. À Bruxelles, un restaurant dédié au tartare a ouvert ses portes au mois de septembre au Châtelain. L'adresse propose de cuisiner le tartare de toutes les façons possibles. Viande, poisson, légume... tout y passe. On le déguste façon tataki, sashimi, carpaccio... On suit ainsi les inspirations du chef Luca Termine - qui a notamment opéré au Comptoir des Galeries, mais aussi chez Kamo - selon une cuisine fusion tantôt méditerranéenne tantôt asiatique.

On goûte un tartare de seiche, ail noir, sarrasin frit et aubergine japonaise ou encoreune tataki de canard façon ceviche avec poireaux confit au beurre et foie gras cru. Le plat végé qui donne très (très) envie aussi ? Les tomates et pastèque marinées en tartare. Et pour celles et ceux qui souhaitent le classique tartare américain frites, ils l'ont aussi, avec supplément caviar pour les convives les plus raffinés. L'originalité du concept repose aussi dans les accords mets et cocktails. Ici, le cocktail n'est plus relégué au simple rang d'apéritif, mais évolue avec les clients tout au long du repas, comme le vin. En plus, c'est joli et accueillant. Il ne reste plus qu'à aller admirer l'endroit de ses propres yeux.

Où ? 155 Rue de l'Aqueduc, 1050 Ixelles 

Lire l'article complet

Verigoud 

Un resto n'a jamais aussi bien porté son nom. Verigoud a débarqué rue Américaine début novembre et propose un concept très simple : "food and tequila". Loin des clichés, ici pas de murs colorés et de nappes funky, la grande salle se présente dans des tons épurés composés de blanc, de beige et de brun. C'est décontracté et élégant, et les clients n'ont pas simplement vue sur la cuisine, elle fait entièrement partie de l'ambiance et du décor. Côté carte, on retrouve toute une série de plats mexicains allant du plus ou moins piquant. Pratique pour celles et ceux qui ont un peu de mal avec les plats trop épicés. L'ambiance est sharing food, on commande en moyenne trois entrées et trois plats pour une tablée de quatre, mais on peut bien sûr décider de multiplier les assiettes pour les plus gourmands. 

Au menu ? Eperlan fritti sauce avocat, chips d'aubergines et patates douces au miel ou encore shrimp tacos en entrée. En plat, il y a la bavette à la robata chimichurri coriandre ou encore les maquereaux à la plancha chimichurri et piment. Et en dessert ? Une crème citron au spéculoos qui apporte la petite touche sucrée qu'il manquait. Et on ne part bien sûr pas sans tester l'un de leurs shots de tequila pour boucler la boucle et tester l'expérience mexicaine jusqu'au bout. 

Où ? 85 Rue Américaine, 1050 Ixelles

Lire l'article complet

Les Comptoirs des Davids 

Installé sur la chaussée de Tervuren, où se dressent d’imposants immeubles à bureaux, un nouveau restaurant a fait son apparition au mois d'octobre : Les Comptoirs des Davids. Une adresse qui combine à merveille comptoir à vins, à manger et épicerie fine. Tous les produits viennent du Lubéron, cela va des vins évidemment, en provenance directe de leur chai en France, aux charcuteries et fromages, qui proviennent de microproducteurs qui sont installés à quelques kilomètres du domaine. Les préparations faites maison changent tous les jours en fonction des arrivages, des produits de saison, mais aussi des envies de la cuisine. En dessert, on ne loupe pas la tarte à l’Amandine, un classique de la région qui se compose d’une crème à base d’amandes.

Mention toute spéciale aussi pour la déco. Ici, la vaisselle en céramique, les étagères et même les murs en mosaïques ont été spécifiquement pensés et conçus pour nous faire voyager dans le Lubéron sans avoir à parcourir des kilomètres. La cave à vin permet de partir avec une bonne bouteill et le coin épicerie fine avec un panier plein de produits provençaux, allant des confitures aux conserves de tomates. Un must pour prolonger son expérience culinaire à la maison. 

Où ? Avenue de Tervuren 168, 1150 Woluwe-Saint-Pierre

Lire l'article complet

Ivresse 

Ivresse, c’est un traiteur, avec du frais et des conserves maison, un caviste, avec des vins sans chimie et c’est un restaurant avec des ambitions gastronomiques locavores. Niveau déco, on est dans le minimaliste typique de ce genre d’enseignes, avec un côté épuré qui fait du bien. Il y a ici de la place, de l’espace, la grande et impeccable cuisine regarde la salle, les matériaux sont de très noble origine (mais récupérés).

Il y a ici deux menus, un 5 services (à 55 €), un 7 services (à 70 €). Petites mises en bouche bien envoyées, blinis à l’encre de seiche et crème crue, et chou-fleur sauvage, mayo à l’ail des ours. En première entrée ? Du fenouil sublimé par du lait battu et une huile de persil. Il y a aussi une tomate à la tomate et avec de l’eau de tomate qui est LE plat de la soirée. Arrive un morceau de cochon bio fermier avec des haricots verts (très verts) et des moules décoquillées. Trio de fromage exquis avec notamment un gruyère suisse AOP ; avec lequel on nous offre une dégustation de saké "oxydatif", qui retourne. Ensuite, un premier dessert très simple : juste des figues, du fromage frais et un caramel de kriek, qui donne son sens au plat. Le deuxième dessert met à l’honneur l’autre fruit sacré de septembre, la mirabelle, compotée, lovée dans une pâte légère, plus travaillé, c’est excellent !

Où ? 6 rue du Postillon, 1180 Uccle

Lire l'article complet

iOda

"iOda, c’est une approche durable et responsable sur la cuisine et son environnement. Une cuisine maraîchère d’instinct, inspirée par la terre comme la mer et en constante évolution", voilà comment se résume en deux mots ce nouveau concept qui vient d'emménager à côté de la Porte de Hal, à deux pas du Parvis Saint-Gilles. Le chef, César Hoed, a à coeur de proposer une cuisine spontanée et élégante où saveurs et textures rythment chaque bouchée. 

Au menu ? Des produits frais, locaux et de saisons essentiellement. Ce qu'on aime ? D'abord la décoration savamment pensée par sa compagne, Margaux Lejeune, architecte. Mais aussi l'ambiance ultra conviviale de l'endroit. La grande originalité de l'adresse réside cependant dans son désir de nous faire redécouvrir le goût de nos plats rôtis préférés façon végétale. iOda fait ainsi le pari fou de déconstruire le sacro-saint poulet rôti du dimanche soir en revisitant complètement ses parfums dans une version moderne et unique à partir de légumes. Si le légume est roi, le chef aspire également à sublimer les produits que nous offre la mer du Nord. Un parfum d'iode se retrouve donc souvent en garniture. Ici, on déguste un menu unique (35€ hors boissons) composé de 4 services le soir et d'un lunch à déguster le midi. Preuve de son succès, depuis son ouverture, l'adresse ne désemplit pas.

Où ? 23 rue de la Victoire, 1060 Saint-Gilles

Lire l'article complet

Ne manquez plus aucune actualité lifestyle sur sosoir.lesoir.be et abonnez-vous dès maintenant à nos newsletters thématiques en cliquant ici.