France
Pour commencer cette quête d’originalité, pas besoin d’aller très loin. Il suffit de parcourir les différentes régions de France pour trouver son bonheur. En Alsace, ce ne sont pas des lapins de Pâques que l’on trouve mais un agneau : l’osterlammele. Des gâteaux sucrés corses, comme le canestre, aux gimblettes albigeoises, la diversité est de mise.
Pérou
Changeons de continent, direction le Pérou. Un mot d’ordre lors de la Semaine Sainte péruvienne : du poisson. Pourquoi donc cela ? Tout simplement pour se conformer au Carême catholique qui interdit la consommation de viande. Le poisson est de ce fait décliné à toutes les sauces : avec des bananes (malarrabia), aux légumes (picadillo de paiche) ou simplement posé sur une feuille ou sur un lit de riz (pataraschca).
Retour en Europe, toujours en hispanophonie. Retour également au sucre. Autant avec des gâteaux, comme le bollo d’Avilés, qu’avec des brioches, dont la mona de Pascua et le marañuela. Où que vous alliez en Espagne, chaque région apporte sa petite touche au début du printemps. On trouve même parfois l’emblématique chorizo dans le hornazo.
Pâques n’est pas une bonne période pour les agneaux. Y compris en Grèce. Ils y sont cuits à petit feu sous forme de bouillon avec le magiritsa, ou en broche sous le nom de kokoretsi. Et pour accompagner le tout, le tsouréki, brioche répandue jusqu’en Arménie, ravit les papilles locales.
L’Italie a beau être réputée pour sa cuisine healthy méditerranéenne, elle s’accorde une pause sucrée à Pâques. Une farandole de gâteaux en tous genres envahit les maisons italiennes. De la célèbre cassata sicilienne à l’intrigante pizza de Pâques en passant par la pastiera napolitaine et les pardulas sardes, il y a de quoi ravir tous les gourmands.
Mais s’il y a bien un endroit où les gâteaux sont rois, c’est l’Europe de l’Est. Au rhum avec le koulitch russe, aux noix avec le mazurek polonais, ou au fromage avec le paskha. Encore une fois, les amateurs de sucre se feront plaisir.